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Cinq moyens pour rendre l’opéra plus attirant pour les jeunes, vraiment ?

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Brève
6 janvier 2017
Cinq moyens pour rendre l’opéra plus attirant pour les jeunes, vraiment ?

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Le 27 décembre dernier, le site américain Paste publiait un article proposant « Cinq moyens de rendre l’opéra plus attirant pour les jeunes ». Evidemment, certaines suggestions paraîtront typiquement américaines et difficilement exportables, d’autres sembleront résolument à contre-courant des tendances les mieux ancrées, mais peut-être ne serait-il pas mauvais que les mélomanes et les pouvoirs en place y jettent un coup d’œil.

1. Ne plus s’inspirer du cinéma pour concevoir des opéras. Alors que bon nombre de créations contemporaines ont pour point de départ un film (voir Notorious ou It’s a Wonderful Life), il est temps de renoncer au réalisme cinématographique et aux sujets politiques pour se réfugier résolument dans le rêve. « L’opéra devrait être ruisselant de luxe », affirme Paste.

2. Trouver des idées sur Internet. Plus particulièrement, Paste propose de s’inspirer des mini-interviews réalisées durant les entractes des retransmissions en direct du Met, où les chanteurs, encore tout essoufflés, viennent exprimer leur passion pour leur métier et montrer qu’ils sont des êtres humains comme vous et moi. Une idée à creuser…

3. Trouver un équilibre entre moderne et classique. Paste oppose le Met, avec son répertoire sclérosé, et l’originalité des troupes expérimentales de New York qui explorent des œuvres rares ou proposent des créations. Pourtant, depuis l’arrivée de Peter Gelb, le Met a rajeuni ses productions, et les raisons budgétaires ne permettent pas aux grandes maisons de prendre autant de risques.

4. Se lâcher sur les produits dérivés. Idée qui en fera sursauter plus d’un, mais après tout, le phénomène est déjà bien installé dans les musées d’Europe, où les librairies sont peu à peu remplacées par des boutiques de babioles diverses  : les maisons d’opéra devraient développer les produits dérivés, foulards et autres objets qui plairaient à une partie du public.

5. Exiger régulièrement du public une contribution financière. On le sait, les subventions publiques suffisent de moins en moins à faire fonctionner les maisons d’opéra, et la recherche de mécènes est devenue une activité importante pour leurs directeurs. Le crowdfunding permet de financer de plus en plus d’opérations ponctuelles, alors pourquoi pas y recourir pour faire tourner nos opéras ?

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