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Daniela Dessi ne fait pas le poids

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Brève
11 janvier 2010
Daniela Dessi ne fait pas le poids

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L’on n’avait pas connu pareille histoire depuis l’affaire Deborah Voight à Covent Garden en 2004. Le 10 décembre dernier, lors d’une conférence de presse accordée dans la cadre de La Traviata qu’il mettait en scène à l’opéra de Rome, Franco Zeffirelli a déclaré que Daniela Dessi était « trop bien bâtie (ben piazzata) et avait une voix inadéquate pour chanter le rôle de Violetta ». Indignée, la soprano a claqué la porte du théâtre, entrainant avec elle son époux, Fabio Armiliato, qui devait interpréter Alfredo dans cette même production. On ne sait pas pourquoi le scandale a attendu près d’un mois pour traverser la frontière italienne, toujours est-il que la presse internationale en fait ses choux gras depuis ce week-end, commentant abondamment les déclarations des uns et des autres. Celles de Daniela Dessi d’abord qui brandit ses mensurations (1m70 pour 65 kilos) et qui déplore la tyrannie qu’exercent aujourd’hui à l’opéra les metteurs en scène. Fabio Armiliato ensuite expliquant que Zeffirelli lui a déjà fait le coup pour Pagliacci où il voulait un Canio gras, brut et laid, le trouvant trop beau, maigre et raffiné. Zefferelli ensuite qui n’a pas peur d’enfoncer le clou : « La Dessi, chanteuse que j’ai beaucoup aimée, n’a plus de voix. Elle ne peut plus interpréter certains rôles, une fille comme Violetta. Et ce besoin qu’elle a d’imposer toujours son mari… Je l’ai dit à son agent, un de mes amis, il faut changer de stratégie ! ». Propos démentis par le chef d’orchestre, Gianluigi Gelmetti, qui de son côté affirme qu’au contraire Daniela Dessi est dans une forme vocale excellente et que, comme homme, il la trouve plutôt à son goût. Pour couronner le tout, se greffent là-dessus les insultes grossières proférées par Zeffirelli lors de la même conférence de presse à l’encontre d’une journaliste qui manifestait son opposition à Silvio Berlusconi, « un ami et un homme extraordinaire » d’après le metteur en scène italien. Assurément puisque, selon l’adage, « qui se ressemble, s’assemble ». Christophe Rizoud

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