Forum Opéra

Un jour, une création : 18 juin 1821, la révolution Weber

Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Zapping
18 juin 2016

Infos sur l’œuvre

Détails

Dès le début des années 1810, Carl-Maria von Weber avait pensé adapté une vieille légende parlant de balles magiques et diaboliques, mais il avait abandonné l’idée. C’est son ami Johann Kind, à Dresde, qui lui fait découvrir quelques temps plus tard la nouvelle de Johann Appel, Der Freischütz (qu’on peut traduire par Le franc-tireur), histoire fantastique propre à stimuler le génie mélodique de Weber, dont Kind, qui en tire le livret pour l’opéra à venir, change le cours pour imposer une fin joyeuse. Weber mit 3 ans à parachever sa partition, qui débute par une ouverture qui reste encore aujourd’hui son extrait le plus célèbre. Mais l’œuvre fourmille partout du génie wébérien et est accueillie à sa création au Königliches Schauspielhaus de Berlin dans une atmosphère de triomphe, comme partout en Allemagne puis en Angleterre, puis partout. C’est que l’événement est considérable. Plus que tout autre, Der Freischütz inaugure l’opéra national allemand, affranchi des influences italiennes, et dont les caractéristiques essaimeront dans toute l’Europe centrale et orientale. Weber, ne part pas de rien : il reprend et renouvelle la tradition du Singspiel allemand avec ses dialogues parlés, a beaucoup écouté ses contemporains, notamment Spohr, dans l’utilisation de l’orchestre, fait le choix d’un sujet fantastique à grand spectacle à la française, sans renoncer au charme mélodique finalement très italianisant. En somme, Weber réussit une synthèse proprement nationale qui ouvre une nouvelle ère menant à Wagner. Parmi les grands airs de l’œuvre, on compte  à l’acte II le solo de l’héroïne Agathe, qui tremble pour son franc-tireur de Max, tenté par le diable pour réussir le concours de tir qui lui permettra de l’épouser. Ce solo Wie nahte mir der Schlummer est ici superbement interprété par Nina Stemme, finaliste lors du concours « Singers of the world » à Cardiff en 1993, et où l’on remarque dans le jury, Dame Joan Sutherland.

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.
Un jour, une création : 18 juin 1821, la révolution Weber

Infos sur l’œuvre

Détails

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

Les dernières interviews

Les derniers dossiers

Dossier

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Il y a 250 ans, Gluck créait son premier opéra en français à Paris
Zapping