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Actualité
21 décembre 2009

Infos sur l’œuvre

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Cher Père Noël de Forum Opéra,

 

Une fois encore, j’en appelle à tes conseils avisés. Les fêtes de fin d’année me trouvent toujours à court d’idées. Quel cadeau – lyrique évidemment – me conseilles-tu d’offrir à mon meilleur ami ? Et, plus difficile mais plus généreux, à mon meilleur ennemi ?

Les cadeaux de Noël de :

 

Hubert Stoecklin

Mon meilleur ami recherche les plus infimes nuances et les voix capables de couleurs rares. Il aime par dessus tout comprendre le texte et ceux qui savent ce qu’ils chantent. Il adore Wagner et rêve d’un ténor à la fois délicat et capable de vaillance. Le dernier récital de Jonas Kaufmann a été enregistré pour lui. Quel autre chanteur sait ainsi nuancer ? Quel autre chanteur comprend le sens du texte et le dit comme lui ? Aujourd’hui personne et hier pas grand monde.

 

Jonas Kaufmann, Sehnsucht , Claudio Abbado (direction), Decca

Mon meilleur ennemi, qui se dit enthousiaste, généreux, se targue aussi de sincérité et d’avoir la dent dure… Je lui offre un concert d’une œuvre fabuleuse dans un très beau théâtre parisien avec une grande artiste en tête d’affiche. Mais on lui fera cette annonce : la diva a fait un malaise et la « deuxième servante » va chanter le rôle titre… Apoplexie garantie car comment imaginer par exemple une Didon de Purcell sans Didon, à la manière de ce qui est arrivé au Théâtre de Champs Elysées le 13 novembre dernier ?

 

 

Christophe Schuwey

A mon meilleur ami, cette Messe de minuit de Charpentier, par les Arts Florissants et William Christie. Aux soirs froids de décembre illuminés en une pure féerie, une musique à la fois infiniment noble, élégante, et pourtant franche, directe, aussi vive qu’elle sait être douce, dans une interprétation qui lui rend distinction et ampleur. Dans l’Agnus Dei notamment, il découvrira, émerveillé, sous un ciel peint du bleu des rois, la lumière d’une crèche, mystère plus rayonnant que tous les soleils, éclat de consolation et de douceur infinies, bouleversant d’amour. Lorsque les cieux viennent à la terre, l’indicible magie…

 

Marc-Antoine Charpentier : Messe de minuit, William Christie (direction), Erato

À mon meilleur ennemi, j’offrirai peut-être cette version du – en soi, magnifique – Oratorio de Noël de Saint-Saëns (ProPrius), avec un ténor tremblotant, vibrotant qui semble pourtant vouloir faire quelque chose de beau, une soprano franchement désagréable, une Anne-Sophie von Otter tout à fait anecdotique, un choeur à la limite de l’amateurisme, et tout plein de bonnes choses du même acabit. Et je me demanderai, en passant, pourquoi cette œuvre n’a pas vraiment de version de référence…

 

Camille Saint-Saens : Oratorio de Noël, Anders Eby (direction), PropPrius

 

 

Sylvain Fort

Offrir des places de spectacle, une soirée à Vienne, un dîner en tête à tête avec Hélène Grimaud… Rien de tout cela ne m’est accessible. J’offrirai donc un disque et un seul. A mes amis les plus méritants, je ferais volontiers présent de la Belle Meunière par Matthias Goerne (Harmonia Mundi). Humilité et de justesse d’affect à un degré rare. Qui dit mieux ?

 

Franz Schubert : Die schöne Müllerin, Matthias Goerne (baryton), Christoph Eschenbach (piano), Harmonia Mundi

A mes ennemis, j’offrirais bien la même chose, dans l’espoir secret que la dépression schubertienne les amène à se jeter dans le fleuve. Il y a plus retors : Sacrificium, par la Bartoli. Plus d’une heure de roucoulades atroces tenant à la fois du sifflet d’agent de police et du hululement tyrolien – heure pendant laquelle on feuillette distraitement un livret reproduisant les instruments de castration les plus divers. Qui dit pire ?

 

Cecilia Bartoli, Sacrificium, Giovanni Antonini (direction), Decca

  

 

Nicolas Derny

Toi, mon meilleur ami, homme de goût sachant s’émouvoir des choses simples et authentiques sans pour autant écouter Francis Cabrel, tu profiteras des cantates de Martinů réédité par Supraphon à l’occasion du cinquantenaire de la mort du compositeur, anniversaire que la France n’a pas jugé intéressant de fêter, malgré les 17 années que l’auteur de Juliette ou La clé des songes passa à Paris, entre autres… J’accompagne ce présent d’une bouteille de slivovice pour plonger plus profondément encore dans les campagnes tchèques évoquées dans ces œuvres.

 

Bohuslav Martinů, L’éveil des sources, La légende de la fumée des fanes de pommes de terre, Mikeš des montagnes, Pavel Kühn (direction), Supraphon

Toi, mon meilleur ennemi, tu recevras une invitation pour la prochaine cérémonie des Victoires de la musique classique. Veinard que tu es, tu pourras admirer l’exquise Marie Drucker qui aura à gérer le parrain de la soirée, Gérard Depardieu. Pour le reste, tu ne rateras pas une miette d’une cérémonie farcie d’auto-congratulations de lauréats soigneusement choisis pour leur télégénie et de « révélations » plébiscitées par SMS. Pour Nathalie Dessay, tapez 1, pour Roberto Alagna… ne tapez plus. Pitié.      

 
Victoires de la musique classique, 8 février 2010, Corum de Montpellier, en direct sur France 3

 

 

Philippe Ponthir

A mon meilleur ami,
L’année dernière, je t’offrais le CD Sicilien de Roberto Alagna car en temps de crise, quoi de meilleur qu’un bon fou rire ? La crise s’est aggravée, je t’offre donc, le DVD Sicilien de Roberto Alagna afin d’éviter le relâchement de tes zygomatiques. Les perspectives de reprise étant quasi nulles pour l’année prochaine. En décembre 2010, je t’offrirai le jeu vidéo Sicilien, petit veinard…

Roberto Alagna, Sicilien, DVD Deutsche Grammophon

A mon meilleur ennemi,
Nous désirions vous faire partager un tout nouveau concept révolutionnaire : la discographie virtuelle ! Nous vous avions longtemps réservé le DVD chirurgical de la Lucia di Lammermoor de madame Netrebko, mais finalement, est paru le superbe Mad Scenes ! Mais non, pas celui de Callas, celui de Natalie Dessay. Bon d’accord, on est tout de même dans la compil de la compilation, mais la pochette est neuve, nous vous l’assurons !! Nous désirions le coupler avec une place de concert promouvant ce CD, mais il paraît qu’il n’y aura aucun concert reprenant ce beau programme. Oh, et puis si cela ne vous plaît pas, l’année prochaine, je vous offrirai le jeu vidéo Mad Scenes, petit veinard…

Natalie Dessay, Mad Scenes, Virgin

 

 

Brigitte Cormier

À mon meilleur ami, un bouquet d’émotions conjuguées à tous les temps par la volonté d’un cinéaste inspiré. Denise Duval — actrice et chanteuse faite femme — revit à l’écran La Voix humaine dix ans après son enregistrement de 1959 synchronisé en play-back. Étrangement, la prouesse technique exhausse la réussite artistique. Vingt-huit ans plus tard, filmée par le même à l’Opéra comique, la leçon d’interprétation de ce monologue au sujet intemporel par une Denise Duval tranchante mais toujours bouleversante de spontanéité.

 

Denise Duval, La Voix humaine, DVD Doriane Film

Voici un CD qui a de bonnes chances d’horripiler les oreilles de mon meilleur ennemi. Que pensera-t-il de ces « salades » sonores, mélange de chansons populaires, de motets religieux et de truculence théâtrale ? Va-t-il supporter le son aigrelet du luth d’Eric Bellocq et la voix de fausset du contre-ténor Dominique Visse ? Qu’importe son avis, ils sont irréprochables, tout comme l’ensemble Clément Janequin et l’excellente prise de son.

 

 

Canciones y Ensaladas, Ensemble Clément Janequin, Harmonia Mundi

 

 

David Fournier

À mon meilleur ami : j’offrirai une place pour La Walkyrie à l’Opéra de Paris. Non pas parce que ça fait des lustres que cette scène n’a pas eu son Ring, mais parce que c’est Philippe Jordan qui dirige, que c’est Dean Smith en Siegmund, Merbeth en Sieglinde, Dalayman en Brünnhilde, Silins en Wotan, Groissböck en Hunding… Bref, quatre heures de bonheur en perspective.

   

 

Richard Wagner, Die Walküre, Opéra National de Paris, du 31 mai au 29 juin 2010

A mon meilleur ennemi : Inva Mula, Il bel sogno (!??), récital (Virgin Classics). Dieu sait qu’on aime cette artiste ; mais comment a-t-elle pu accepter de laisser passer un tel enregistrement ? Rien n’est en place, la voix est à la peine, les vocalises lorgnent du côté de Foster Jenkins, les suraigus sont miaulés… Un ratage monumental.

 

 

Inva Mula, Il bel sogno, Ivo Lipanvic (direction), Virgin Classics

 

 

Camille De Rijck

Devant mon meilleur ami, je me présenterai cette année les bras chargés de cadeau, car il faut savoir récompenser bellement l’amitié. Par exemple, je sortirai de ma hotte cet enregistrement live du Winterreise enregistré par Fischer-Dieskau à Prades en 1955 et porté à nos oreilles par le sympathique label INA mémoire vive. On y retrouve le DFD des grands soirs, dans une tessiture de baryténor assumée jusqu’à l’extrême. Mais pourquoi ne pas lui offrir également, car mon meilleur ami aime aussi se détendre, le dernier disque de Natalie Dessay – Mad Scenes – qui rappelle à qui en douterait quelle grande artiste est notre amie Natalie, impliquée ici dans pas moins de six scènes à s’arracher les cheveux, à se tirer les nattes, à se rouler par terre d’insanité, ce que Natalie fait comme personne. Enfin, comme mon meilleur ami aime les choses belles et grandes et qu’il n’y a pas que l’opéra dans la vie, je lui offrirai l’album a capella qu’Accentus consacre à Strauss chez Naïve, d’abord parce que ces pages constituent pour le béotien une découverte saisissante et que le degré d’accomplissement technique d’Accentus est ici proprement saisissant.

 

Franz Schubert, Winterreise, Dietrich Fischer-Dieskau (baryton), Gerald Moore (piano), INA, mémoire vive

A mon pire ennemi, en revanche, j’offrirai mon mépris. Et pour que ce dernier ne se sente pas seul, je lui adresserai un colis des récitals les plus insipides parus cette années : Ildebrando d’Arcangelo qui fait bailler Händel, Elina Garanca qui ânonne le bel canto romantique, la soporifique intégrale des mélodies de Rossini chez Chandos qui voit des chanteurs honorables s’endormir contre les murs du studio ou Magdalena Kozena qui rate complètement son Vivaldi. Voyez, il ne fait pas bon être mon pire ennemi…

 

 

Ildebrando D’Arcangelo, Handel, Arie italiano per basso, Federico Maria Sardelli (direction), Deutsche Grammophon

   

 

Jean-Marcel Humbert

Pour mon meilleur ami,le DVD de King Arthur, de Purcell, par Le Concert Spirituel sous la direction d’Hervé Niquet et mis en scène par Shirley et Dino, car il adore les pingouins, et que je veux lui montrer que, quand même, dans ce domaine, il n’y a pas que Mary Poppins.

 

Henry Purcell, King Arhur, Le Concert Spirituel, Hervé Niquet (direction), DVD Harmonia Mundi

Pour mon meilleur ennemi, le CD de Valses de Vienne, chœurs et orchestre du Châtelet avec Nicole Broissin, pour lui montrer ce qu’on appelle vraiment « Plaisir du Lyrique », que le mauvais goût et le mal chanter ne datent pas d’aujourd’hui, et qu’il n’y a pas de raisons qu’on ait souffert il y a cinquante ans et que lui n’en profite pas aussi.

 

 

Johann Strauss, Valses de Vienne, Felix Nuovolone (direction), Plaisir du lyrique

 

 

Clément Taillia

Je laisserai à mon meilleur ami choisir entre Milan, Londres et Madrid, entre avril-mai, juin ou juillet. Un seul impératif : voir dans une de ces villes et à une de ces dates le Simon Boccanegra de Placido Domingo, génialissime artiste qui semble avoir retrouvé dans les rôles de baryton une seconde jeunesse vocale. Peu de chanteurs, dans l’Histoire, ont pu prétendre réussir à ce point ces impossibles numéros de transformiste (Vinay, peut-être ?). Raison supplémentaire pour ne pas manquer l’évènement ! 

   

Giuseppe Verdi, Simon Boccanegra avec Placido Domingo

Point de liberté, par contre (mais qui s’en étonnera ?) pour mon pire ennemi : ce sera le 20 avril 2010, ce sera ligoté sur un siège de plastique rouge au dernier rang des gradins, ce sera le grand show de Roberto Alagna à Paris-Bercy ! Une voix sur le déclin tentant vainement d’éveiller l’intérêt du public pour un répertoire des plus convenus : voilà qui devrait raviver les braises de notre vieille inimitié. Et il a intérêt à reprendre de bon cœur (et mezza voce !) « Parla piu piano » ! Si ça ne suffit pas, je peux encore lui envoyer le disque…

 

 

Roberto Alagna, Sicilien, Paris (Bercy) le 20 avril

  

 

François Lesueur

Votre meilleur(e) ami(e) sera heureux de découvrir aux pieds du sapin le DVD de Pelléas et Mélisande de Debussy qui vient de paraître chez Virgin. Le spectacle signé Laurent Pelly est un bijou d’inventivité, la direction de Bertrand de Billy un modèle de juvénile ardeur et la distribution enthousiasmante : Stéphane Degout est un Pelléas idéal, tendre, troublant et sexué, Laurent Naouri fait de Golaud son plus beau rôle aux côtés de son épouse – Natalie Dessay – intelligemment discrète. Un must. 

   

Claude Debussy, Pelléas et Mélisande, Bertrand de Billy (direction), DVD Virgin

Sous les branches du sapin de votre pire ennemi(e), allez déposer le DVD d’Orphée et Eurydice revu et mitonné à la sauce Alagna. Un festival de mauvais goût et de prétention (décors, costumes, bidouillages musicaux) qui a du faire se retourner dans sa tombe le pauvre Gluck, un rendez-vous raté pour le ténor, engoncé dans un rôle et une partition qui lui échappent. Au total un beau gâchis. 

 

 

Christoph Willibald von Gluck, Orphée, Giampaolo Bisanti (direction), DVD BelAir Classiques

  

 

Elisabeth Bouillon

A mon meilleur ami, père de famille, j’offrirai le DVD de Hänsel et Gretel mis en scène par Laurent Pelly. Cette excellente interprétation du conte de Grimm mis en musique par le disciple de Wagner et transposé avec esprit et poésie dans l’univers des bidonvilles, refuge des miséreux, fera la joie des petits et grands.

 

 

Engelbert Humperdinck, Hänsel und Gretel, Kazushi Ono (direction), DVD Decca

A l’opposé, je souhaite bien du plaisir à mon meilleur ennemi quand il visionnera Der Kobold, de Siegfried Wagner. Cet autre conte en musique, sordide, lui, et très symbolique de la détresse du fils de Richard (une histoire de parents, meurtriers de leurs enfants), est désastreusement mis en scène par Achim Bahr, dans un lamentable décor. Quant à la partition qui s’inspire des Meistersinger mais aussi de Hänsel et Gretel, elle est prolixe et creuse et distille l’ennui à l’exception du début de l’acte III, d’un assez beau lyrisme.

 

 

Siegfried Wagner, Der Kobold, Franck Strobel (direction), DVD Marco Polo

 

 

Catherine Jordy

À mon meilleur ami, le coffret des enregistrements studio de Maria Callas en 70 CD, parce que j’aime les cadeaux pléthoriques. Ah, zut, il l’avait déjà acheté comme moi le jour de sa sortie, l’an dernier ? Alors, j’attends la parution du DVD du siècle, La Traviata de 1955 à la Scala, pour Visconti et Callas, avec des images pirates bien nettes. Je rêve ? Mais on décrocherait la lune pour son meilleur ami !  

  

 

Maria Callas, L’Intégrale des enregistrements Studio 1949-1969 (Coffret 70 CD), EMI Classics

À mon meilleur ennemi, le beau coffret Télérama avec 8 DVD d’opéras baroques, car il déteste l’opéra et se débarrassera de l’objet encombrant en l’offrant à quelqu’un qu’il apprécie peu, donc qui me sera forcément sympathique. En espérant que l’édition de DVD d’opéras se porte bien dans les années à venir afin que nous puissions bénéficier de coffrets à des tarifs décents comme celui-là…

 

 

Coffret DVD Opéras, La collection baroque, Télérama 

 

 

Christophe Rizoud

À mon meilleur ami, qui vient d’applaudir furieusement l’Andrea Chénier de Marcelo Alvarez à Paris, j’offre le dernier enregistrement du ténor argentin : The Verdi Tenor, démonstration qu’il est possible de passer de la catégorie lyrique à dramatique sans y laisser la voix et que Marcelo Alvarez est aujourd’hui le meilleur dans ce répertoire.
 

Marcelo Alvarez, The Verdi Tenor, Daniel Oren (direction), Decca

Pour mon meilleur ennemi, de tous les cadeaux possibles, je choisis le plus empoisonné : Geneve 2001-2009, cent spectacles pour un début de siècle, un livre qui balaye les années Jean-Marie Blanchard de l’autre côté du Lac Léman. De quoi lui faire regretter, en huit saisons glorieuses et 500 pages illustrées, de ne pas regarder plus loin que le bout de sa lorgnette parisienne. Bien fait !

 

Geneve 2001-2009, cent spectacles pour un début de siècle, Editions La Baconnière

 

 

Antoine Brunetto

A mon meilleur ami, j’achète une place au MET en avril 2010 pour Armida de Rossini avec Renée Fleming dans le rôle titre. Le cast masculin est plutôt alléchant (avec Brownlee en tête) et écouter la belle Renée sur ses terres, ça n’a pas de prix ! Même si le résultat promet d’être un rien exotique…

Gioachino Rossini, Armida, New York, Metropolitan Opera, du 12 Avril au 15 mai 2010

A mon meilleur ennemi, j’offre, cruel, l’enregistrement pirate de 1952 d’Armida de Rossini. Pour le dégoûter de l’œuvre avec un son certifié « Radio-Londres », sans parler des trois ténors plus criards les uns que les autres, et surtout pour lui pourrir l’oreille avec le « D’Amore al dolce impero » hallucinatoire de Callas. Impossible, après un tel traitement, d’entendre une autre interprète dans le rôle !

 

Gioachino Rossini, Armida, Tullio Serafin (direction), Opera d’Oro

 

 

Hugues Schmitt

A mon meilleur ami, Au temps des croisades de Claude Terrasse par la compagnie Les Brigands à l’Athénée, parce que Terrasse est le compositeur le plus loufoque que l’opérette n’ait jamais suscité, et qu’il y a tout lieu de penser que Les Brigands ne vont pas donner dans la demi-mesure !

 

Claude Terrasse, Au temps des croisades, Paris, Théâtre Athénée-Louis Jouvet, du 17 décembre 2009 au 3 janvier 2010

A mon meilleur ennemi, la satire musicale russe. Qu’y a-t-il de pire que de passer une heure à écouter des blagues lourdingues que plus personne ne comprend ?

 

La satire musicale Russe, Sergei Yakovenko (baryton), Chœur de la chapelle symphonique, Valery Poliansky (direction)

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