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« Chevauchées lyriques », plus on est de cavaliers, plus on chante

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Brève
21 avril 2016
« Chevauchées lyriques », plus on est de cavaliers, plus on chante

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On connaît les efforts infatigables que déploie L’Oiseleur des Longchamps pour défendre le chant français et certaines œuvres injustement oubliées de notre répertoire, notamment Nausicaa de Reynaldo Hahn pour ne citer qu’un exemple. Passionné d’équitation, le baryton avait fait paraître il y a quatre ans un curieux disque intitulé Chevauchées lyriques. Il revient cette fois avec un Chevauchées lyriques Vol. 2, où l’on retrouve certains principes du premier – exploration de mélodies françaises rares qui cohabitent avec des lieder plus fameux, juxtaposition de pages classiques avec des chansons relevant davantage de la variété – mais on y découvre aussi une grande nouveauté : L’Oiseleur n’est cette fois présent que dans un tiers des plages, tout le reste étant occupé par celles qu’il appelle les « musiciennes-cavalières », charmant aréopages de chanteuses qui interprètent chacune au moins un air. Apparemment, l’appellation est mérité, du moins pour certaines d’entre elles (voir la vidéo ci-dessous). Très gâtée, la soprano Dania El-Zein a même droit à deux mélodies et à un duo. Parmi toutes ces jeunes chanteuses, on découvre des timbres séduisants et des artistes prometteuses. Bien connue des habitués du Grand-Théâtre de Tours, Catherine Dune a été sollicitée pour le très exigeant « Feuerreiter » de Hugo Wolf. Parmi les nombreuses pièces fort peu fréquentées que réunit ce disque, on signalera « L’attente », superbe mélodie de Wagner, servie parle beau mezzo de Sophie Van de Woestyne, ou « Les Norvégiennes », élégant duo pour voix de femmes conçu par Léo Delibes. L’Oiseleur se réserve les cocasses couplets tirés de l’opérette de Francis Chassaigne, Actéon et le centaure Chiron (1878). La plupart de ces morceaux sont accompagnés par Pascale Rozier, également entendue dans deux pièces pour piano seul, sans oublier les quelques pages où l’on entend la guitare de Clotilde Bernard. Beaucoup de belles découvertes donc, pour ce disque qui, aux sentiers battus, préfère les allées cavalières.

Les Chevauchées lyriques, vol. 2, par La Compagnie de l’Oiseleur, enregistré en 2014 à Saint-Cloud, 1 CD Hybrid’ Music H1838

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