Forum Opéra

The romantic voice of Cesare Siepi: songs of Italy

Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
CD
3 juillet 2015
Il aurait voulu être un ténor…

Note ForumOpera.com

1

Infos sur l’œuvre

Détails

Cesare Siepi (basse)

Ernesto De Curtis
Voce’e notte
Cesare Cesarini
Firenze Sogna
Ernesto Tagliaferri
Nun me sceta
Ernesto De Curtis
Tu, ca nun chiagne!
Renato Brogi
Visione veneziana
Luigi Denza
Funiculì funiculà
Marino Marini
La piu bella del mondo
Eduardo Di Capua
I’ te vurria vasà
Pasquale Mario Costa
Luna nova
Francesco Paolo Tosti
Malia
N. Oliviero
Nu Quarto ‘e Luna
(Traditionnel)
Tiritomba

Chorus & Orchestra

Direction musicale

Dino di Stefano

Wolfgang Amadeus Mozart
Madamina, il catalogo è questo (Don Giovanni)
Giacomo Meyerbeer
Nonnes qui reposez (Robert le diable)
Giacomo Meyerbeer
Seigneur, rempart et seul soutien… Piff, paff (Les Huguenots)
Fromental Halevy
Si la rigueur et la vengeance (La Juive)
Antonio Carlos Gomes
Di sposa, di padre le gioie serene (Salvator Rosa)

Orchestra dell’Accademia di Santa Cecilia, Roma

Direction musicale

Alberto Erede

Super Digital Transfer à 14-bit/192 kHz à partir des bandes originales

1 CD Decca, 67′

On peut être la plus grande basse du monde et se rêver ténor. Né à Milan en 1923, interprète de Zaccaria dans Nabucco en 1946 pour la réouverture de La Scala, Cesare Siepi fut invité à New York dès 1950. Il avait 27 ans, l’âge tendre pour une voix grave, et pourtant le chanteur était déjà prodigieux. Le timbre, l’allure, la diction, le charme, l’intelligence théâtrale : c’est peu dire qu’il avait tout. Courtisé par les plus grandes scènes, il fut aussi rapidement repéré par les maisons de disque. Son nombre total d’enregistrements dépasserait le chiffre de 120.

Adulé, célébré comme rarement basse ne fut, grisé peut-être par son succès, il eut l’étrange idée au début des années 1960 de défier les ténors sur leur propre terrain : la mélodie napolitaine. Le cross over était déjà dans l’air du temps. En digne héritier d’Ezio Pinza, Cesare Siepi se produisit à Broadway. Il s’offrit même le luxe d’enregistrer Cole Porter en 1955. Mais la chanson italienne…

Pourtant, ce Songs of Italy, réédité aujourd’hui en CD, fait partie des récitals Decca les plus demandés, si l’on en croit l’intitulé de la collection. Est-ce à dire que Cesare Siepi transformait  en or tout ce qu’il chantait ? Voire. L’immixtion d’une voix sombre dans un répertoire anticyclonique peut déranger. Siepi devait s’en douter, à en juger la manière dont il tente d’alléger l’émission pour faire oublier les nuages dont sa tessiture encombre un ciel censément radieux. Ligne et longueur ne sont pas des obstacles pour celui qui, à l’opéra, en franchissait des plus périlleux mais l’aigu souffre par comparaison d’un défaut d’éclat. Surtout, cette musique, qui d’ordinaire s’écoule avec une spontanéité irrésistible, apparait ici contrainte par les efforts déployés pour séduire. Quelques interventions ridicules du chœur (« Funiculi, funicula ») et la direction sans inspiration de Dino di Stefano contribuent à disqualifier définitivement l’incursion dans un répertoire inadapté à une voix de basse, fut-elle la plus grande du monde.

Tout autre est l’impression laissée par les cinq airs d’opéras ajoutés ensuite pour rendre la durée du CD conforme à la norme. Tout Cesare Siepi est dans ces quelques numéros : Mozart – Leporello certes plutôt que Don Giovanni, mais quelle classe, trop presque pour un valet ! – ; le grand opéra français empoigné d’une main gantée de satin noir et un extrait du rare Salvator Rosa du compositeur brésilien Antônio Carlos Gomes, preuve d’une curiosité musicale qui amena Siepi à enregistrer également en 1976 L’amore dei tre re d’Italo Montemezzi. Sauf que quatre de ces cinq titres ayant déjà fait l’objet d’un report digital, ils ne sauraient justifier à eux seuls l’écoute préalable de ces égarements napolitains.

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.
2764233

Note ForumOpera.com

1

❤️❤️❤️❤️❤️ : Exceptionnel
❤️❤️❤️❤️🤍 : Supérieur aux attentes
❤️❤️❤️🤍🤍 : Conforme aux attentes
❤️❤️🤍🤍🤍 : Inférieur aux attentes
❤️🤍🤍🤍🤍 : À oublier

Note des lecteurs

()

Votre note

/5 ( avis)

Aucun vote actuellement

Infos sur l’œuvre

Détails

Cesare Siepi (basse)

Ernesto De Curtis
Voce’e notte
Cesare Cesarini
Firenze Sogna
Ernesto Tagliaferri
Nun me sceta
Ernesto De Curtis
Tu, ca nun chiagne!
Renato Brogi
Visione veneziana
Luigi Denza
Funiculì funiculà
Marino Marini
La piu bella del mondo
Eduardo Di Capua
I’ te vurria vasà
Pasquale Mario Costa
Luna nova
Francesco Paolo Tosti
Malia
N. Oliviero
Nu Quarto ‘e Luna
(Traditionnel)
Tiritomba

Chorus & Orchestra

Direction musicale

Dino di Stefano

Wolfgang Amadeus Mozart
Madamina, il catalogo è questo (Don Giovanni)
Giacomo Meyerbeer
Nonnes qui reposez (Robert le diable)
Giacomo Meyerbeer
Seigneur, rempart et seul soutien… Piff, paff (Les Huguenots)
Fromental Halevy
Si la rigueur et la vengeance (La Juive)
Antonio Carlos Gomes
Di sposa, di padre le gioie serene (Salvator Rosa)

Orchestra dell’Accademia di Santa Cecilia, Roma

Direction musicale

Alberto Erede

Super Digital Transfer à 14-bit/192 kHz à partir des bandes originales

1 CD Decca, 67′

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

Les dernières interviews

Les derniers dossiers

Dossier

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

L’évidence
Sabine DEVIEILHE, Mathieu PORDOY
CDSWAG