Forum Opéra
LE MAGAZINE DE L'OPÉRA ET DU MONDE LYRIQUE

 

Les brèves... 




Juin
2005

 

28/06/05

Peter de Caluwé se démarque...

Bernard Foccroule cherchait un successeur (lire la brève du 12 décembre 2004 ), son nom est connu depuis plusieurs semaines. Flamand, comme on l'avait prévu, jeune, comme on l'espérait, Peter de Caluwé débuta au service de presse de La Monnaie avant de gagner ses galons à l'Opéra d'Amsterdam. Il y était devenu depuis 1998 le bras droit du directeur, Pierre Audi. L'entretien qu'il vient d'accorder à La Libre Belgique permet de mieux faire sa connaissance. Tout en rendant hommage à ses prédécesseurs, Peter de Caluwé tient à affirmer sa propre personnalité. Il refuse tout d'abord - et c'est heureux - d'être catalogué "Produit Mortier" et le prouve en confiant attacher autant d'importance aux chanteurs et à l'orchestre qu'à la dramaturgie. Il ne va pas jusqu'à enfoncer le clou en déclarant vouloir travailler avec Karita Mattila mais cite Anna Caterina Antonacci et Christine Schafer. Il affirme définitivement sa différence en ne voulant exclure aucun répertoire, y compris le grand opéra français dont il ne dédaigne pas, lui, "le côté sucré". Meyerbeer ou Halevy une confiserie ? Des goûts et des saveurs, il est délicat de discuter. Pour ne pas entamer le débat, on lira en ligne la totalité de l'interview. [CR]

Rouen, opéra nomade...

Le théâtre des Arts de Rouen est le troisième du nom. Le premier, inauguré en 1776, brûla en 1875. Le deuxième, édifié en 1882 sur les plans de Louis Sauvageot, fut détruit lors des bombardements de 1944. Le dernier, enfin, celui que nous connaissons, accuse aujourd'hui ses 43 ans (il ouvrit ses portes en 1962) et va faire l'objet d'une indispensable rénovation. Daniel Bizeray, son nouveau directeur, vient donc de décréter nomade sa première saison normande. En attendant une nouvelle cage de scène, l'opéra se déplacera dans les salles de spectacle de l'agglomération rouennaise et se recentrera sur le travail de l'orchestre. Le retour dans les murs sera célébré par une reprise du Cosi Fan Tutte déjà présenté à Rennes en 2003 avec quasiment la même distribution. Avant cela, les amateurs d'art lyrique parcoureront la campagne pour La voix humaine couplée avec La dame de Monte Carlo interprétées par Sophie Fournier et Ingrid Perruche, Philémon et Baucis ou le voyage de Jupiter sur la terre un opéra pour marionnette de Joseph Haydn, une version de concert de Zaïde, un "opera buffa" intitulé Mésaventures lyriques d'après Der Schauspieldirektor de Mozart et L'Impresario in angustie de Cimarosa, Orphée aux enfers mis en scène par François de Carpentries, la version originale pour piano de Pelléas et Mélisande avec Jean Sebastien Bou, Ingrid Perruche et François Leroux, On-iron une création mondiale de Philippe Manoury. Autant de raisons de suivre dans ses pérégrinations le théâtre où Madame Bovary succomba au charme tragique de Lucia di Lamermoor. Il est d'ailleurs fort à parier qu'aujourd'hui, au lieu de se réfugier dans les bras de Rodolphe, l'héroïne de Gustave Flaubert surferait sur le forum. [CR]

Un palmarès de brigands...

On avait remarqué le 23 avril dernier dans le délicieux Ta bouche qu'affiche jusqu'au 30 juin le Théâtre de La Madeleine la direction musicale vive et précise de Benjamin Levy. Le 42ème palmarès du Syndicat professionnel de la critique de théâtre, de musique et de danse ne s'y est pas trompé et vient de décréter "Révélation musicale de l'année" le chef d'orchestre de la Compagnie "les Brigands". Dans le même temps, le Tristan et Isoldede La Bastille est déclaré "meilleur spectacle lyrique de l'année". Le prix Claude Rostand qui récompense le meilleur spectacle lyrique en Province revient à la Jenufa du Capitole de Toulouse mise en scène par Nicolas Joël . Celui de l'Europe francophone échoit au Tristan et Isolde du Grand Théâtre de Genève que dirigeait Armin Jordan et dont Olivier Py signait la scénographie. Don Kent, réalisateur de vidéos d'opéras, notamment La Traviata d'Aix-en-Provence, emporte la palme de la meilleure diffusion audiovisuelle. Enfin, Avis de tempête de Georges Aperghis est consacrée meilleure création d'un compositeur français. [CR]


25/06/05

Nicole Cabell, la voix de l'année...

La nature est injuste, dans un sens comme dans l'autre. Ainsi, la soprano américaine Nicole Cabell ne se contente pas d'avoir une plastique irréprochable ; elle possède aussi un beau brin de voix que le prix "BBC Cardiff Singer of the World" vient de récompenser. Dame Joan Sutherland lui a remis en personne la palme richement accompagnée d'un chèque de 10 000 livres (15 000 euros environ). Agée de 27 ans, formée à l'opéra studio de Chicago, Nicole Cabell n'est pas tout à fait une débutante. Elle chantait par exemple Crobyle aux côtés de Renée Fleming et Thomas Hampson dans la nouvelle production de Thaïs que proposait en janvier 2003 le Civic Opera House de Chicago. Sa Pamina figure sur l'affiche de Die Zauberflöte, en compagnie de la reine de la nuit de Sumi Jo, à Madison en avril 2006. D'autres engagements avec le BBC et le Welsh National Opera devraient suivre. [CR]

Ruggero Raimondi, oenophile distingué...

Don Alfonso du 9 au 30 juillet dans le très attendu Cosi Fan Tutte d'Aix-en-Provence, Ruggero Raimondi est une nouvelle fois sous le feu des projecteurs. A 64 ans, il se trouve trop âgé pour incarner Don Giovanni mais garde de l'indulgence pour le personnage, comme d'ailleurs pour tous ceux qu'il a incarnés car, selon lui, seule la dimension théâtrale et dramatique de l'opéra est passionnante. Il avoue que ce qui l'attire dans le genre c'est être à la fois saint et salaud. Hélas, la scène est cruelle et si le baryton, dont la voix en vieillissant monte au lieu de baisser, se fait de plus en plus rare c'est parce que, quand il chante, il lui est interdit de boire et qu'il aime beaucoup le vin. Une raison supplémentaire d'entonner "Finch' han dal vino" et de lire l'interview complète réalisée par Jérémie Rousseau pour le magazine L'Express. [CR]

Les dadas de José Van Dam...

On le savait maître de musique, on l'ignorait cavalier. José Van Dam ne chevauchera pas la trentaine de chevaux du Cadre noir de Saumur qui se produiront les 7 et 8 octobre 2005 au Parc des Expositions du Heysel, à Bruxelles mais guidera de sa voix les nombreuses figures équestres qui constituent le programme. L'Ensemble orchestral de Bruxelles, dirigé par Mélanie Thiébaut, accompagnera le fameux baryton dans des airs de musique italienne de l'époque baroque à nos jours. L'écuyer en chef de l'Ecole nationale d'équitation de Saumur, le colonel Loïc De la Porte du Theuil s'enthousiasme : "La musique est ce qui magnifie le mieux l'art équestre". L'art équestre sûrement mais le théâtre aussi. Ce ne sont pas les amateurs d'opéra qui me contrediront. [CR]

Confusion des sexes à l'opéra ...

Octavian, Le Comte Ory, Cherubin ou Platée, l'opéra joue de la confusion des sexes. Sur scène assurément mais dans les coulisses du Royal Opera House de Londres aussi. Pour lutter contre les mites qui dévorent en permanence les milliers de costumes, la prestigieuse maison a décidé d'utiliser un procédé chimique qui fait en sorte que les mâles prennent leurs congénères pour des femelles. Ainsi, ils s'accouplent en vain et cessent de se reproduire. L'histoire prête à sourire mais, chaque année, l'appétit des insectes coûte plusieurs quinzaines de milliers d'euros et impose d'employer l'équivalent de treize couturières. Parmi les nombreuses robes en danger, se trouve en bonne place celle, rouge, que portait Maria Callas dans Tosca. Il ne faudrait pas qu'en plus, les mites s'attaquent au mythe... [CR]


18/06/05

Lyrique en mer...

Trop de festivals naissent sans raisons, de la simple volonté d'une commune ou d'une région de donner de la voix dans le grand choeur culturel de l'été. D'autres, heureusement, se bâtissent sur un véritable projet. Ainsi Lyrique-en-mer, à Belle Ile en Mer, ne manque pas d'ambitions : Intégrer la population locale en créant un choeur d'adultes et d'enfants qui participe chaque été aux concerts, démocratiser l'opéra, le rendre convivial, donner l'opportunité à un large public d'assister à des spectacles interprétés par les grands chanteurs de demain, faire découvrir les mécanismes du chant aux spectateurs en leur donnant un libre accès aux Master-Classes, mettre en valeur le patrimoine musical, animer d'un souffle lyrique un coin de France isolé par son insularité. Créé en 1998 par le baryton Richard Cowan, le festival affiche, du 23 juillet au 19 août, dans le cadre majestueux de la Citadelle Vauban, Orphée et Eurydice de Gluck et Les Noces de Figaro de Mozart. Une occasion de prendre la mer sans pour autant se faire mener en bateau. [CR]

Premier ring coréen...

Après Pékin, Séoul ne veut pas être en reste et annonce à son tour, pour la première fois, une intégrale de Der Ring des Nibelungen sur le sol coréen. Avec un nom prestigieux en haut de l'affiche puisque l'oeuvre monumentale sera dirigée par Valery Gergiev en personne, accompagné par 300 artistes de son Théâtre Mariinsky. La production présentée provient évidemment de Saint-Pétersbourg. Créée en décembre 2002, elle est signée George Tsypin qui, pour l'occasion, développa une nouvelle ligne stylistique inspirée de l'art primitif et influencée par les mythes russes, caucases et scythes autant que par l'art africain. Et pour ne pas s'arrêter en si bon chemin, l'Opéra National de Corée déclare qu'il présentera dorénavant chaque année une oeuvre de Richard Wagner. Tristan et Isolde ouvriront le bal en 2007. [CR]

Les résultats d'Operalia 2005...

Il est loin le temps de la guerre froide. Désormais, les Etats-Unis et la Russie, réconciliés, n'hésitent plus à se partager la première marche du podium. Le dernier concours Placido Domingo Opéralia en apporte la preuve et couronne conjointement la soprano nord-américaine Susanne Phillips et le baryton russe Vasily Ladyuk. Les deux chanteurs empochent chacun 30 000 $ tandis que les 10 000 $ du prix Pepita Embil, du nom de la mère du ténor madrilène, échouent à la mezzo allemande Kinga Dobay considérée comme la meilleur voix féminine de zarzuela. Toujours dans la famille Domingo, le père permet au ténor mexicain Arturo Charcon de récolter l'équivalent masculin de la récompense. Le public accorde tout de même le mot de la fin aux américains en décernant son propre prix à la même Susanne Phillips. [CR]

Les choix de Karita Mattila ...

Sa carrière est exemplaire même si ses choix sont diversement appréciés (on se souvient notamment des critiques de Gérard Mortier à son égard lors d'une émission télévisée française). Karita Mattila fait une nouvelle fois preuve de raison en renonçant à participer à la création de Käärmeen hetki (l'heure du serpent), un opéra du compositeur contemporain finlandais Mikko Heiniö. D'après son mari, le rôle est trop grave par rapport au registre actuel de la cantatrice. Elle sera remplacée par l'une de ses compatriotes, la soprano dramatique Päivi Nisula. Karita Mattila ne renie toutefois pas ses origines et, en gage de loyauté, chantera en septembre 2006 sa première Tosca sur la scène du Finnish National Opera. [CR]


10/06/05

Premier ring chinois...

"Quand la Chine s'éveillera..." prophétisait Alain Peyrefitte dans les années 70. Il semble que, trente après, l'heure du réveil sonne et si le monde ne tremble pas encore, survient néanmoins le crépuscule des dieux précédé des trois opéras qui forment pour la première fois sur la terre chinoise le cycle complet de Der Ring des Nibelungen. Le festival de Beijing, l'une des manifestations musicales les plus prestigieuses d'Asie, servira de cadre à l'événement, prévu du 23 octobre au 1er novembre 2005. La production, importée du Théâtre d'Etat de Nuremberg, mise en scène par Stephen Lawless, sera dirigée par Philippe Auguin. [CR]

Le prix Tamagno pour Alagna...

Créé en 1981 par les amis de l'art lyrique de Varèse, le prix Francesco Tamagno arbore fièrement quelques fleurons à sa couronne de lauriers : Mario del Monaco (1981), Piero Cappuccilli (1983), Carlo Bergonzi (1984) ou plus récemment Juan Diego Flórez (2003). Le palmarès 2005 lui offre l'occasion d'en ajouter un, et non des moindres, en la personne de Roberto Alagna. Les inconditionnels fêteront l'événement en relisant le dossier que nous lui consacrions l'hiver dernier. Les irréductibles tenteront de se convertir en écoutant le disque d'airs d'opéras français enregistré par Rolando Villazon. [CR]

Bach et Haendel, toujours plus...

On trouve beaucoup de choses dans les vieilles malles d'archives. Après la découverte d'un oratorio inédit de Cimarosa en Belgique (lire la brève du 9 avril dernier), ce sont à présent des partitions de Jean-Sébastien Bach et Georg Friedrich Haendel qu'on exhume. Pour le premier, il s'agit de 2 pages, jouées en octobre 1713 à l'occasion du 52ème anniversaire du duc de Saxe-Weimar, mise en musique d'un poème dont le premier vers annonce le programme : "Tout avec Dieu et rien sans lui ". Difficile de trouver meilleur gage d'authenticité. La cantate de Haendel est une version jusque là inconnue pour soprano et clavecin de la cantate "Crudel tiranno Amor". [CR]

Ça ira à l'opéra...

Musique pop et classique ne sont pas si antinomiques qu'on veut bien le dire. Après Paul Mac Cartney et son Liverpool oratorio, Roger Waters, ancien membre de Pink Floyd, vient de composer un opéra à partir d'un livret qu'Etienne et Nadine Roda-Gil avaient initialement écrit pour les commémorations du bicentenaire de la révolution française. Intitulée Ça ira, l'oeuvre fait simplement l'objet d'une gravure SACD et ne doit pas, pour le moment, être représentée sur scène. Elle n'aurait donc d'opéra que le nom si la distribution réunie pour l'enregistrement ne venait prouver le contraire. Paul Groves chante le rôle d'un officier, Yin Huang sera Marie-Antoinette et, à tout seigneur, tout honneur, Louis XVI est interprété par Bryn Terfel. Pour juger du résultat, il faudra attendre le 27 septembre, date de commercialisation du disque. [CR]

Au Canada, la mariée sera en blanc...

Que celles qui ne savent plus où ranger leur(s) vieille(s) robe(s) de mariée cessent de se désespérer. La Canadian Opera Company en recherche cinquante pour habiller sa prochaine production de Götterdämmerung, prévue en janvier 2006. Elles seront utilisées au deuxième acte lorsque cette pauvre Brünnhilde découvre que Siegfried et Gutrune veulent convoler. Elles ne seront évidemment pas restituées à leur propriétaire. Peu importe la taille mais attention, Jeanne Moreau, que Truffaut affubla de noir le jour de ses noces, est d'office disqualifiée. Les robes doivent être obligatoirement blanches. [CR]


06/06/05

Natalie, Juan-Diego et Rolando s'invitent au Théâtre des Champs Elysées.

Deux nouveaux spectacles viennent de s'ajouter à la liste déjà riche du Théâtre des Champs Elysées. Le 20 février, Juan Diego Florez donnera un récital avec Vincenzo Scalera au piano ; au programme : Bellini, Cimarosa, Garcia, Gluck, Mozart, Rossini. Le 30 avril, ce sera au tour de Natalie Dessay et de Rolando Villazon, en concert cette fois. L'Orchestre de Radio France, sous la baguette de Myung Whun Chung, les accompagnera dans des oeuvres de Gounod, Massenet, Donizetti, Verdi et Cilea. [PC]

Carte blanche à Natalie Dessay

Et puisqu'on parle de Natalie Dessay, on ne peut passer sous silence le concert qu'elle s'apprête à donner à Vincennes le 25 juin prochain. Car la pétulante soprano a décidé de renouveler la forme du récital en s'interrogeant sur le genre et sur la place que doit y prendre le chanteur. Aussi, elle insérera entre les airs habituels d'Ophélie, Pamina et autres Manon des standards de jazz interprétés par le trio de jazz vocal Sweet System. Le spectacle, intitulé "Je suis comme je chante, ou inversement", sera même mis en scène et comprendra la projection de courts films vidéo. L'initiative séduit car il est vrai que les récitals où les grandes voix, main sur le coeur, alignent en tout et pour tout trois airs coincés entre l'ouverture du Barbier de Séville et celle de La force du destin commencent à lasser. On l'incitera cependant à la méfiance. Sa collègue Patricia Petibon tenta la saison dernière une expérience similaire en invitant salle Gaveau percussionnistes et danseurs contemporains. Le public, loin d'être convaincu, manifesta bruyamment son mécontentement. Il faut dire qu'on avait oublié, d'une part, de le prévenir et, d'autre part, de réviser le prix des places en conséquence. L'innovation a ses limites. [CR]

Janacek superstar

Son nom est familier aux auditeurs des soirées lyriques de France Musiques le samedi soir et aux lecteurs de Classica-Répertoire. Il le sera aussi désormais aux amis de Leos Janacek. Jérémie Rousseau vient de publier chez Acte Sud la biographie du compositeur morave. De 1854 à 1928, de Sarka à De la maison des morts, le journaliste s'attache à retracer le destin particulier d'un musicien dont le génie attendit la fin de la deuxième guerre mondiale pour être réellement reconnu à travers le monde. Il s'est bien rattrapé depuis. Les saisons des théâtres lyriques nous en apportent chaque année la preuve, à commencer par l'Opéra de Lyon qui nous a gratifié en 2005 d'une trilogie dont Benoît Berger nous propose en ligne le compte-rendu des deux premiers volets : Jenufa et L'affaire Makropoulos [CR]

Un concert des trois ténors à deux

Jamais deux sans trois ? Pas toujours. Luciano Pavarotti, victime d'une laryngite, a dû annuler samedi sa participation au concert mexicain des trois ténors. Le concert a cependant eu lieu afin de ne pas trop décevoir les 50 000 spectateurs qui s'étaient déplacés pour l'occasion. L'histoire ne dit pas si le tiers du prix du billet leur a été remboursé. Qu'ils se rassurent cependant, José Carreras a déclaré à l'issue de la soirée qu'il y aurait d'autres occasions d'applaudir le trio infernal : "We have plenty of offers from several cities around the world". Reste à savoir si l'état de santé de Luciano Pavarotti lui permettra d' y répondre favorablement. Certaines étapes de sa tournée d'adieu en ont déjà fait les frais : Nimes, Dublin, etc. Heureusement pour les parisiens, le 17 mai dernier, à Bercy, il était bien au rendez-vous. [CR]

Un opéra pour Kadhafi

La scène londonienne ne recule devant rien : après Jerry Springer, c'est au tour du sympathique homme d'état libyen de fournir la matière d'une création lyrique. Initialement prévu pour 2005, l'English National Opera proposera l'ouvrage au Coliseum lors de sa saison 2006/2007. L'ouvrage est une coproduction entre l'ENO et l'Asian Dub Foundation, un collectif britannique d'origine indienne qui a fait dans la " jungle ", une branche de la musique électronique. Le compositeur est le guitariste du groupe, Chandrasonic (de son vrai nom aka Steve Chandra Savale). Le dictateur débonnaire sera interprété par jc-001, célèbre rappeur londonien (et pas trappeur canadien). [PC]
 


Nicole Cabell
Brèves du 25/06/05

Karita Mattila
(Salomé)
Brèves du 18/06/05

Roberto Alagna
Brèves du 10/06/05

Natalie Dessay
Brèves du 06/06/05

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