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Palais Garnier : pas de « doute sérieux » mais poursuite des procédures judiciaires

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Brève
18 décembre 2015
Palais Garnier : pas de « doute sérieux » mais poursuite des procédures judiciaires

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Saisi en référé pour examiner la décision de la DRAC du 24 novembre 2014 accordant à l’Opéra de Paris l’autorisation de transformer 18 petites loges en 6 grandes, le tribunal administratif de Paris a débouté les requérants, ne constatant, selon la formule usuelle, « aucun moyen de nature à faire naître un doute sérieux ».

Maître Benoît Jorion, avocat de la SPPEF et des abonnés requérants, précise que « le juge des référés ne se prononce que sur la base d’une illégalité flagrante et de l’urgence. Cette décision ne préjuge donc en rien du jugement sur le fond, qui interviendra dans quelques mois. Les très nombreuses irrégularités que nous avons relevées seront alors jugées par une formation collégiale, après une instruction complète et contradictoire. Nous avons de bonnes raisons de rester confiants ».

Alexandre Gady, Président de la SPPEF, a indiqué : « De référé en référé, nous avons découvert la triste vérité : en plein mois d’août, sans autorisation de personne, la direction de l’Opéra de Paris a fait détruire une partie de la salle du Palais Garnier. Les petits arrangements qui s’en sont suivis ont neutralisé les juges de l’urgence. Je ne doute pas que ce comportement, et ses effets visibles par tous, seront finalement punis par une juridiction française, qu’il s’agisse du  tribunal administratif jugeant sur le fond ou de la juridiction pénale que nous allons saisir dans les jours qui viennent. »

Pour mémoire, alors que Stéphane Lissner avait déclaré à plusieurs reprises dans la presse que les cloisons des loges avaient été « déposées » avec l’« accord de principe » de la DRAC, l’avocat de l’Opéra de Paris a été contraint de reconnaître devant le tribunal que ces cloisons avaient été détruites, tandis que le tribunal a établi qu’elles l’avaient été sans autorisation préfectorale.

L’Opéra de Paris s’est empressé de se « féliciter » par un communiqué de presse de la décision du tribunal administratif, une satisfaction que les requérants ont manifestement décidé de ne pas laisser prospérer en poursuivant les procédures judiciaires.

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