Le magazine mensuel Classic Voice publie une lettre signée par cinquante personnalités de premier plan (dont pas mal de chanteurs et de chefs d’orchestre – voir ci-dessous) demandant au ministre italien du patrimoine culturel d’autoriser l’accès scientifique aux archives de Giuseppe Verdi et de Giacomo Puccini. Ces deux fonds privés importants – l’Archivio Verdi à Sant’Agata (Piacenza) et l’Archivio Puccini à Torre del Lago (Lucca) – appartiennent aux héritiers des deux compositeurs qui en refusent la consultation. De nombreux manuscrits importants, fondamentaux même pour étudier et comprendre comment certains chefs d’œuvre ont été composés, sont stockés dans ces archives. Mais sans accès, il est impossible de connaître précisément leur contenu et surtout de s’assurer qu’ils sont correctement conservés. Ce n’est pas la première fois que les ayants droit d’hommes célèbres, pensant sans doute protéger leur mémoire, empêchent ainsi l’accès à des informations clés mais s’agissant de deux figures majeures de l’opéra italien, comment ne pas s’indigner ?
