Le préalable est que Melania Trump ne débaptisera pas le centre culturel nommé en l’honneur du 35e président des États-Unis. Non, Mme Trump est une femme d’honneur et elle ne se prêta jamais à une telle mascarade. C’est en vérité son époux, Donald Trump, qui, selon de nombreuses sources, ayant pris la tête du conseil d’administration, se serait mis à rêver. Aini ne s’est-il pas totalement opposé à l’idée de débaptiser le centre du nom de ce catholique irlandais qui n’a même pas fait un mandat (entendez JFK) pour le nommer « Donald Trump Center for the Fine Arts ». L’auditorium Melania Trump, lui, ne serait consacré qu’à l’opéra. La presse s’interroge bien sûr, car la première dame n’a jamais témoigné d’un attachement particulier pour l’art lyrique. Il s’est néanmoins trouvé un député républicain de la deuxième circonscription de l’Idaho pour rappeler le rôle central joué par la Première dame dans « la promotion des arts et des idées humanistes ». Notons tout de même — car nous ne sommes pas des mufles — que Mme. Trump a récemment assisté à une représentation des Misérables (une comédie musicale plus qu’un opéra), mais qu’en 2017, elle avait été profondément émue par l’adaptation à la scène de Dead Man Walking, un vaste plaidoyer contre la peine de mort. Occasion de rappeler que dans son dernier best-seller, Melania Trump ose clamer quelques désaccords avec son mari, notamment sur le mariage des couples homosexuels et sur le droit à l’avortement.
Avertissement important lié à la transparence : l’auteur de ces lignes, peu familier des cryptomonnaie a – sur un coup de tête – investi 1 € de ses deniers propos dans la cryptomonnaie de Melania Trump, laquelle connaît une inexorable chute, l’euro de l’auteur de ces lignes ne valent plus que 0,29 €. Il ne serait donc pas déraisonnable de soupçonner l’auteur de ces lignes de travailler activement au redorage de blason de la Première Dame afin de contribuer à ce que son bon argent prospère. Jamais vous ne verriez ça chez Mediapart, par exemple.
