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Disparition de Gianluigi Gelmetti

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Brève
11 août 2021
Disparition de Gianluigi Gelmetti

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Nous avons appris aujourd’hui le décès du chef d’orchestre Gianluigi Gelmetti, âgé de 75 ans. Né à Rome, ses dons musicaux avaient attiré l’attention de Sergiu Celibidache dont il fut l’élève et à la mémoire duquel celui qui était également l’auteur de diverses compositions écrivit une partition en 1999. Il poursuivit ensuite sa formation de chef auprès de cet autre passeur qu’était Hans Swarowski. Lauréat d’un prix de direction d’orchestre à Florence à 21 ans, Gelmetti sera invité toute sa vie par de très nombreuses formations et maisons d’opéra, parmi les plus prestigieuses du monde, mais s’est d’abord établi à Stuttgart. Il y dirigera l’orchestre de la radio et le festival de Schwetzingen pendant près de 10 ans, avant de rejoindre l’Opéra de Rome, pour une autre décennie. L’institution romaine est d’ailleurs l’une des premières à avoir annoncé, « avec une profonde douleur » la disparition de son ancien directeur musical. Après un bref passage à Sidney, Gianluigi Gelmetti prend la direction de l’orchestre philharmonique de Monte-Carlo, resté désemparé à la mort de Yakov Kreizberg. Gelmetti en deviendra par la suite chef honoraire à vie et acquerra la citoyenneté monégasque.

Le nom de Gianluigi Gelmetti reste cependant fortement attaché au festival Rossini de Pesaro où ce chef éclectique, parfait connaisseur de l’œuvre du compositeur, se produisait régulièrement depuis des décennies. Il en a d’ailleurs laissé plusieurs enregistrements et captations vidéos, dont une Pie voleuse parue chez Sony que le label serait bien inspiré de rééditer. Il s’était également illustré par un Guillaume Tell donné pour la première fois dans sa version originale intégrale en 1995, et distingué par un Rossini d’or.

Gianluigi Gelmetti était régulièrement invité en France – où il avait été fait chevalier des Arts et lettres – on se souvient par exemple de très belles représentations des Due Foscari de Verdi au Capitole de Toulouse durant lesquelles ce chef profondément lyrique avait su faire ressortir des couleurs que Verdi lui-même déniait à sa propre partition. Grazie Maestro.

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