Forum Opéra

Laurence Equilbey, où sont les femmes ?

Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Brève
3 septembre 2012
Laurence Equilbey, où sont les femmes ?

Infos sur l’œuvre

Détails

© Jean-Baptiste MilloC

/* Style Definitions */

mso-fareast-font-family: »Times New Roman »;

mso-fareast-theme-font:minor-fareast;

mso-hansi-font-family:Calibri;

mso-hansi-theme-font:minor-latin;

mso-bidi-font-family: »Times New Roman »;

mso-bidi-theme-font:minor-bidi;}

En février une étude a été réalisée à la demande de Laurence Equilbey, sur « La place des femmes dans les institutions publiques du spectacle vivant, dans les postes à responsabilité en 2011 ». L’étude en question ayant fait un certain bruit (avec notamment une conférence de presse en mai), il a été décidé de réitérer l’expérience à partir des programmes de salles de spectacles disponibles au 15 juin sur Internet pour la saison 2012-2013 ; le but était toujours de déterminer la place accordée aux femmes dans ces différentes structures. Dans la brochure intitulée Théâtre, musique, danse : où sont les femmes ?, réalisée par la SACD et les mouvements h/f et le laboratoire de l’égalité, on en apprend de belles. Seulement 4% des maisons d’opéra sont dirigées par des femmes, et 5% des concerts sont dirigés par des femmes. La saison prochaine, aucune femme ne dirigera nos orchestres régionaux, qui ne programmeront aucune œuvre due à une femme, sauf à quelques rares exceptions près, par exemple là où Laurence Equilbey elle-même officiera (à Lille et à l’Orchestre national des Pays de Loire) ou à Lyon, où Hélène Bouchez dirigera Le Lac des cygnes, et où La Maison qui chante de Betsy Jolas sera mis en scène par Véronique Samakh. Dans les opéras, la situation est moins désespérée, mais elle est grave : à Marseille, par exemple, on compte une seule production mise en scène par une femme (Nadine Duffaut pour Otello), et aucune représentation dirigée par une femme. Haro sur le Châtelet, où aucune femme ne se voit confier la moindre fonction à responsabilité. Si Mariame Clément n’avait été sollicitée pour monter Hansel et Gretel et Emmanuelle Haïm pour diriger Giulio Cesare, l’Opéra de Paris mériterait aussi un bonnet d’âne. Soulignant « l’injustice flagrante faite aux artistes féminines dans notre pays », Laurence Equilbey préconise notamment l’usage du guide rédigé par l’Institut National de la Langue Française en matière de féminisation des noms de métier. Alors, comment dit-on « un chef d’orchestre » au féminin ? Très simple, « une chef d’orchestre ». [LB]

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.

Infos sur l’œuvre

Détails

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

Les dernières interviews

Les derniers dossiers

Dossier

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :