Profondément affecté par la disparition d’une artiste qui, plus que tout autre, incarnait la démesure et l’ambiance si particulière des Chorégies, Jean-Louis Grinda, son directeur, s’était adressé au public, ce 21 juillet. On lit sur son wall Facebook, ce bref hommage : « Hier soir, en prélude à La Forza del Destino, Beatrice Uria Monzon a encore une fois illuminé les Chorégies. Plus tard, le ciel a pleuré… » Jean-Louis Grinda fait ici référence aux conditions de représentations parfois bien compliquées, quand on entreprend d’offrir en ordalie l’opéra aux caprices de la météo. Si le ciel pleurait, à très juste titre, pour une Force du destin qui nous rappelle à quel point celui-ci peut être cruel, souvenons-nous de Montserrat Caballé, autre icône des lieux, s’essayant à un bras de fer vocal contre le mistral dans sa Norma de 1974. Adieu Mesdames. Les archives de Chorégies sont les dépositaires de votre génie.
Liens utiles :
L’hommage d’Alain Duault.
Regards sur Béatrice Uria Monzon.
Opérabox avec BUM.