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Marcel Proust le musicien

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Brève
20 mars 2012
Marcel Proust le musicien

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Si la musique de chambre se taille la part du lion dans La Recherche du Temps Perdu, grâce notamment à la Sonate de Vinteuil, la musique vocale n’est cependant pas exclue de l’univers de Marcel Proust. On se souvient que pour le Narrateur, les appels des marchands dans la rue font penser à des chants grégoriens et aussi à Moussorgski, Debussy, Rameau, trois compositeurs que Proust admirait. L’ombre géante de Wagner se profile lorsque le Narrateur s’interroge dans La Prisonnière sur sa propre vocation, avec cette pensée magnifique et cette écriture si musicale, qui ne peuvent laisser indifférents les mélomanes que nous sommes : « La musique […] m’aidait à descendre en moi-même, à y découvrir du nouveau : la variété que j’avais en vain cherchée dans la vie, dans le voyage, dont pourtant la nostalgie m’était donnée par ce flot sonore qui faisait mourir à côté de moi ses vagues ensoleillées ». Puis il y a Reynaldo Hahn, l’amant, l’ami dont les mélodies continuent aujourd’hui de figurer au programme de bon nombre de récitals, même si l’on déplore que ses opéras et opérettes ne soient pas plus souvent représentés. Ce rapport entre Proust et la musique, un livre-disque vient aujourd’hui l’illustrer en 32 pages et 2 CD. Entre des extraits de La Recherche lus par Didier Sandre, Romane Bohringer et Michael Lonsdale, s’intercalent des pièces qui veulent évoquer l’œuvre fictive de Vinteuil : la Sonate pour violon et piano en La majeur de Franck, la Sonate n°2 pour violoncelle et piano en Fa majeur de Saint-Saens, la Sonate n°1 pour violon et piano en La majeur de Fauré… Le temps de deux mélodies, « A Chloris » et « Si mes vers avaient des ailes », le chant vaporeux, presque éthéré, de Magali Léger vient rappeler que selon Proust, la musique de Hahn « n’est que la vie même de l’âme, la substance interne du langage, libérée, s’envolant, devenue musique ». Christophe Rizoud

 
Proust le musicien. Livre 2 CD Decca. Antony Leroy, violoncelle. Sandra Moubarak, piano. Tedi Papavrami, violon. Magal Léger, soprano. Quatuor Capet (Beethoven), Karl Böhm (Wagner).

 

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