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VERONE

25/07/02

 
Nabucco
Opéra de Giuseppe VERDI

Direction musicale : Daniel Oren
Mise en scène, décors : Graziano Gregori
 

Nabucco : Alberto Gazale
Ismaele : Marco Berti
Zaccaria : Giacomo Prestia
Abigaille : Andrea Gruber
Fenena : Susanna Poretsky
 

Arènes de Vérone, 25 juillet 2002



C'est finalement le Nabucco du moins prestigieux Graziano Gregori qui m'aura le plus séduit visuellement. Joli et sans histoire, mais avec un atout de taille : aucun élément de décor monumental ne cache cette fois les sublimes gradins de marbre rose des arènes, qui, merveilleusement éclairés, forment le plus beau fond de scène imaginable.

Daniel Oren est là aussi dans son élément et dirige avec éclat et ferveur un plateau solide. J'en détacherai l'impressionnante Abigaille d'Andrea Gruber : dotée d'un timbre de grand dramatique sanguinaire à souhait et d'une facilité insolente sur toute l'étendue, la soprano américaine se permet une reprise variée de sa cabalette, précédée d'une cadence au contre-ré (tenu !) absolument sidérante. Sa Turandot à Bastille devrait réserver de bons moments... Giacomo Prestia est un noble Zaccaria, pas toujours très stable, et Marco Berti fait valoir dans Ismaele la voix claironnante et le timbre séduisant qui ont fait son succès dans Macduff à Bastille. En retrait, Alberto Gazale manque un peu de largeur vocale et de charisme dans le rôle-titre.

Grand succès mérité pour les choeurs dans "Va pensiero".
  


Geoffroy Bertran
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Lire aussi  la critique de Aïda et  Il Trovatore aux Arènes de Vérone
 

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