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I  Promessi  Sposi
(Les Fiancés)

1856-2006


« Melodramma » en quatre actes et huit tableaux

Musique de AMILCARE PONCHIELLI (1834-1886)


Livret d’un groupe d’auteurs inconnus, amis de Ponchielli,
d’après le roman homonyme d’Alessandro Manzoni (1827).
Création le 30 août 1856 au Teatro della Concordia
(aujourd’hui T. Ponchielli) de Crémone.

Version révisée par Ponchielli et Emilio Praga (pour le texte)
et donnée pour la première fois à Milan,
Teatro Dal Verme, le 5 décembre 1872.

Renzo (tén.) : Marcello Bedoni
Lucia (sop.) : Natalia Margarit
Don Rodrigo (bar.) : Maurizio Zanchetti
Fra’ Cristoforo (bs.) : Gianfranco Zuccarino
La Signora di Monza (m.-sop.) : Roberta Mattelli
Griso (bar.) : Vladimir Gudz
Agnese (sop.) : Natalia Pethuova
L’Innominato ; Tonio (tén.) : Andrey Gomon
Il Cardinale Federico (bs.) : Andrey Kalushny
Orchestra e Coro dell’Opera Nazionale Ucraina di Dniepropetrovsk
Maestro del Coro : Valentin Puchkov
Maestro Concertatore e Direttore : Silvano Frontalini

2 Cd Bongiovanni GB 2356/57-2

Durées - Cd 1 : 66’26’’ (actes I & II) ;  Cd 2 : 61’03’’ (actes III & IV)
Date (2004 ?) et lieu d’enregistrement non précisés
(Texte de présentation et livret en italien et anglais)



I Promessi Sposi de Ponchielli 150 ans plus tard


Comme Roméo et Juliette


I Promessi Sposi (Les Fiancés), publiés pour la première fois en 1827 par Alessandro Manzoni (1785-1873), représentent en popularité en Italie, ce que sont Les Trois Mousquetaires en France. Le titre sert même de surnom ironique pour désigner des amoureux qui se cherchent toujours ou soupirent l’un après l’autre. Il faut dire que Renzo et Lucia, séparés par de nombreuses embûches, manquent longtemps de se retrouver. La vénération de l’Italie pour Manzoni unit l’affection de la France pour Dumas-grand romancier et la considération pour Victor Hugo-grand écrivain : telle était la stature d’Alessandro Manzoni. Du reste, pour revenir à la musique, Verdi était très impressionné par le personnage Manzoni, au point de rêver de le rencontrer (ce qu’il fit) et de composer sa célèbre Messa da Requiem (1874) en l’honneur de la mémoire du grand homme.

Le sujet de ces « promis époux », pour traduire littéralement le titre, fut plusieurs fois mis en opéra et notamment par deux compositeurs de renom (à leur époque, du moins). Errico Petrella (1813-1877), contemporain exact de Verdi, fut le compositeur qui réussit à obtenir reconnaissance et succès, dans cette époque mal connue de creux pour l’opéra italien, où Verdi régnait en maître, mais régnait seul. Petrella donna avec succès sa version des Promessi Sposi en 1869, s’assurant non seulement du théâtre de Lecco, ville du Lac de Côme où se déroule l’action du roman, mais aussi de l’aval d’Alessandro Manzoni en personne, dont on raconte même la présence dans la salle lors de la première. D’autre part, le livret était dû rien moins qu’à Antonio Ghislanzoni, fin lettré et auteur notamment du livret d’Aida.

Le jeune Ponchielli n’avait pas eu cette chance lorsque ses Promessi Sposi à lui furent créés, le 30 août 1856, alors qu’il avait à peine vingt-deux ans. Il s’agissait de son premier opéra et la création avait lieu hors des routes passant par des théâtres prestigieux. Crémone n’en est pas moins une fort jolie ville de Lombardie, ayant vu naître et s’établir les luthiers les plus fameux du monde, les Stradivari, et offrant toujours quelques exquises spécialités comme le nougat le plus réputé d’Italie et cette curieuse Mostarda, fruits confits à l’aigre-doux car baignant dans un mystérieux vinaigre. Ponchielli, né dans un village proche de cette ville, était donc chez lui et le succès obtenu, tout aussi local, sembla ne pas sortir de Crémone. On a dit que le triomphe remporté par l’opéra de Petrella aiguillonna Ponchielli au point de faire naître en lui l’envie de reprendre sa propre version de I promessi Sposi. C’est possible, mais il faut remarquer que réviser faisait partie pour lui de l’acte de composition, puisque sur neuf opéras tragiques, il en révisa six, et dont certains même plusieurs fois.

Cent-cinquante ans plus tard, une intégrale discographique nous est enfin donnée et l’anniversaire nous conduit à faire de l’occasion d’une critique, un article plus approfondi.

Il existait jusqu’ici de rares extraits, comme ce curieux disque vinyle enregistré en 1973, probablement à l’occasion du centenaire de la disparition de Manzoni, avec Magda Olivero et le ténor estimé Giuseppe Campora, offrant sur une face cinq extraits des Promessi de Ponchielli et sur l’autre, neuf extraits de l’opéra de Petrella.


(Amilcare Ponchielli)


Ponchielli compositeur d’un seul opéra ?


Ponchielli, le discret Ponchielli, toujours dubitatif à l’égard de ses propres compositions, demeure l’auteur d’un seul opéra, La Gioconda (1876) - en cela, il a au moins plus de chance que Petrella -, même si une fort belle partition comme I Lituani est aujourd’hui parfois exécutée et diffusée en enregistrement.

On connaît également Marion Delorme (1885), son dernier opéra, où il intériorise son style et le livre, tout prêt, aux collègues de la « Giovane Scuola » car sa musique semble dire : « J’ai fait de mon mieux, à vous de continuer ».

On possède des extraits impressionnants de Il Figliuol prodigo (1881), opéra évidemment biblique dont l’éditeur Bongiovanni annonce la reprise, avec celle de I Mori di Valenza, composé vers 1877 mais créé seulement en 1914. Son unique opéra-bouffe, Il Parlatore eterno, a été repris en 2005, couplé avec la grande cantate-hommage A Gaetano Donizetti (1875), rappelant son admiration pour le Cygne de Bergame, où du reste Ponchielli fut Maître de Chapelle. Demeurent dans l’ombre La Savoiarda (1861) et sa révision Lina (1877), ainsi que Bertrando dal Bormio (composé en 1858 mais non créé) et Rodrigo re dei Goti (1863).


I Promessi Sposi



Le livret

Adapter en opéra un roman-fleuve de l’envergure des Fiancés n’était pas chose facile et, pour le coup, l’expression italienne consacrée prenait tout son sens. En effet, « ridurre a libretto » signifie réduire en livret… Réduire, en l’occurrence, signifie abandonner beaucoup de choses, des événements, des personnages même… On a par exemple regretté l’absence de la figure de Don Abbondio, prêtre cauteleux et uniquement préoccupé de sa petite tranquillité, pourtant conservé dans l’opéra de Petrella. D’autre part, à la découverte de la version Ponchielli, on est parcouru par un sentiment étrange. On a l’impression de voir défiler une série de tableaux –c’est le cas de le dire, il y en a huit - non reliés entre eux. L’opéra romantique nous a pourtant habitués aux changements de décor à l’intérieur d’un acte mais ici, une impression de « décousu » nous poursuit, avec cette alternance de personnages, retrouvant trop rapidement certains (Don Rodrigo), ou laissant tomber trop longtemps les deux protagonistes… Les amis anonymes de Ponchielli ayant apprété le livret n’ont peut-être pas fait de leur mieux… du reste Emilio Praga, après son travail de révision, laissa le livret sans signature, c’est peut-être un signe.


La musique


Ce sentiment de dispersion s’amplifie au fur et à mesure que l’on avance dans l’écoute de l’exécution et, c’est triste à dire, dans la confirmation de son insuffisance (à laquelle au début on ne pouvait se résoudre à croire). Cela constitue l’écueil à dépasser pour apprécier la musique et c’est d‘autant plus gênant que l’on découvre l’œuvre du même coup, précisément par cette interprétation défaillante.

Lorsque l’on parvient enfin à la dépasser en persévérant dans l’écoute, les beautés de la musique de Ponchielli resplendissent enfin. On commence par ne pas être si gêné que cela par le prétendu décalage que certains commentateurs ont vu entre la musique d’origine et sa refonte, disant que les « vieilles » cabalettes de 1856 faisaient mauvais ménage avec la musique déjà moderne de 1872, époque de la recomposition… et d’Aida !

D’abord Ponchielli n’est pas Verdi et possède son style et sa propre évolution. Ensuite, il sut fort bien fondre, dans sa recomposition, les cabalettes et rythmes guillerets à ritournelle sympathique, évidente et à la saveur immédiate de son style de 1856, avec ce qu’il ressentait de composer en 1872.

Par exemple, la véhémente cabalette de la religieuse de Monza, regardant « en arrière », vers Ernani, s’inscrit sans problème dans la ligne mélodique générale de l’opéra, cotoyant ainsi avec bonheur l’Intermezzo déjà moderne annonçant, avant le dernier tableau, la sublime bénédiction finale, et semblant désigner la route à suivre à deux élèves de Ponchielli au Conservatoire de Milan : Giacomo Puccini et Pietro Mascagni.

En fait, Ponchielli a fort bien équilibré les choses et dès l’ouverture, on reconnaît sa patte dessinant d’emblée un thème lumineux des violons au plus aigu de leur expression, (la mélodie d’adieu à la terre natale, terminant le Finale II°). L’auditeur n’ayant dans l’oreille que La Gioconda reconnaîtrait aisément nombre de manières de faire, comme la reprise, par un tutti de l’orchestre, de chaleureuses mélodies un peu tristes : du pur Ponchielli !  Ou bien la coda de l’ouverture, tenant un peu de la galopade finale de la célèbre Danza delle Ore.

Les émouvantes cantilènes ne constituent pas l’unique fruit de sa nostalgie donizettienne avouée, il nous régale aussi de chaleureuses ritournelles guillerettes style Danses des Heures et forçant la sympathie, comme la petite marche gaillarde traversant le Finale III°, ou la plantureuse valse de la fête ouvrant l’acte suivant.

Parfois Ponchielli nous ravit, comme dans la prière de Lucia « Oh, Santa Vergine », passage le plus connu (ou le moins inconnu) de l’opéra et offrant l’une de ses caractéristiques : ce tissu très léger des violons délicatement frémissants, puis ces grandes vagues mélodiques annonçant les compositeurs de la « Giovane Scuola ».

De même, au moment crucial où les fiancés, afin de fuir la perfidie de Don Rodrigo, s’apprêtent à quitter leur pays, on note la fin originale du deuxième acte où l’habituelle stretta faisant suite à l’ensemble concertant et devant couronner le Finale, est remplacée par une touchante phrase d’adieu à sa terre natale, lancée par un Renzo au cœur déjà gonflé de nostalgie.

Les ensembles sont notables et bien conçus, et si les grands concertati n’atteignent pas l’ampleur et le souffle que l’on trouve dans I Lituani et dans La Gioconda, ils possèdent déjà une chaleur et une mélodie fort persuasives.

En fait, I Promessi Sposi, en tant que premier opéra, portent déjà l’originalité d’un compositeur destiné à habiter magistralement ce curieux passage de l’opéra italien, souriant au Romantisme passé et regardant vers le Vérisme à venir.


L’intrigue

L’action est située en Lombardie, au XVIIe siècle.

Acte I. A Lecco, sur la rive de l’enchanteur Lac de Côme, Renzo et Lucia vont se marier avec le consentement de leur famille mais Renzo vient d’apprendre que Don Rodrigo, un seigneur local ayant jeté son dévolu sur la belle Lucia, veut empêcher cette union. A cet effet, il fait pression sur le curé Don Abbondio qui refuse catégoriquement de célébrer le mariage. Invoqué par les fiancés, Fra’ Cristoforo, moine noble et courageux, rend visite à Don Rodrigo mais n’obtient rien de l’homme cruel et aveuglé par sa passion.

Acte II. Don Rodrigo est résolu à faire enlever Lucia et confie la délicate tâche à son homme de main Griso qui convoque les sbires du seigneur à cet effet. Fra’ Cristoforo, averti par un serviteur de Don Rodrigo, se demande comment aider les fiancés, quand surviennent les sbires, puis D. Rodrigo lui-même… mais aussi nombre de paysans rendant désormais le coup de main impossible. L‘action, ainsi idéalement suspendue pour un ensemble concertant, voit ensuite le départ de D. Rodrigo et de ses hommes, tandis que Fra’ Cristoforo explique aux fiancés que l’unique salut est de fuir par le lac où une barque les attend.

Acte III. Lucia s’est réfugiée dans le couvent où vit la « Signora di Monza », personnage ambigu régnant sur la ville tout en étant une religieuse peu convaincue et tourmentée. Elle est en effet sous l’empire de sa passion pour un seigneur peu recommandable faisant le jeu de D. Rodrigo, et auquel elle va pourtant livrer la pauvre Lucia, malgré les scrupules qui l’angoissent. Enfermée dans une salle gothique du château, Lucia invoque la Vierge dans le plus bel air de l’opéra… mais voici que sa mère Agnese survient !  Il se trouve que le seigneur en question (appelé l’Innominato, « l’innommé »), frappé par la vision de la pure Lucia, a ressenti comme une révélation et sa profonde émotion a fait éclore en lui des remords salutaires. Lucia retrouve aussi Fra’ Cristoforo et rien moins que le cardinal de Milan Federico Borromeo, venu présider à la conversion de l’Innominato.

Acte IV. Don Rodrigo médite de nouveaux moyens d’enlever Lucia mais il est frappé par le mal qui l’emportera (la peste, dont les ravages occupent une large part du roman). Dans le lazaret de Milan, Lucia et Fra’ Cristoforo chantent les louanges du Seigneur pour avoir échappé à la terrible maladie. Miraculeusement parvenu au même lieu, Renzo retrouve Lucia… mais celle-ci s’écarte de lui, malgré l’annonce de la mort de Don Rodrigo !  Elle révèle en effet s’être consacrée à la Vierge mais le bon moine la rassure : « Un vœu arraché par la douleur ne compte pas ». Lucia peut enfin tomber dans les bras de son Renzo bien-aimé, et avant de passer de « promessi » à « sposi », tous deux sont bénis par Fra’ Cristoforo, sur fond de procession et de fervent recueillement.



Le présent enregistrement


Marcello Bedoni (Renzo)

Dominant la distribution du haut de son timbre à la fois lumineux et chaleureux, le ténor Marcello Bedoni saisit l’auditeur d’emblée, d’autant que lui échoit le premier air. On le retrouve avec plaisir, après la flamboyante Adelia donizettienne, valeureuse résurrection du Teatro Donizetti de Bergame en 1997, sous l’héroïque direction de Gustav Kuhn.

Natalia Margarit possède un timbre charnu, consistant, et se montre capable de nuances. On remarque ainsi sa belle maîtrise de la prière de Lucia, véritablement habitée, comme lors de son récital Ponchielli d’octobre 2000 (chez le même éditeur). Malheureusement, des hésitations autour de la justesse viennent parfois entacher sa ligne de chant pourtant fluide. D’autre part, et c’est dommage, tout élan passionné débouche facilement sur une vocifération non séduisante, car les notes aiguës émises en force ayant déjà tendance à être coupantes, deviennent alors un cri à bout de souffle. La stretta finale de l’Introduzione est ainsi catastrophique… et Renzo ne laisse pas seulement Lucia, mais ce qui est plus grave, nous abandonne également, jusqu’au deuxième acte –et ne paraît pas au troisième (!).

Maurizio Zanchetti prête sa voix sombre et sonore au rôle du « méchant » Don Rodrigo. Il n’est pas non plus exempt d‘incertitudes dans l’intonation et peut d’autre part devenir facilement « braillard ». Cela s’arrange heureusement à la fin de l’opéra, lors de la grande scène d’égarement achevant son rôle, où il atteint à une détresse criante de vérité.

La basse Gianfranco Zuccarino est un chaleureux et velouté Fra’ Cristoforo… mais à l’intonation hélas vascillante… comme D. Rodrigo et Lucia. Ainsi, la belle stretta du duo final du premier acte est aboyée par l’un (D. Rodrigo), et poursuivie par l’autre, car Fra’ Cristoforo court après l’intonation. Comment dans ce cas apprécier cet élan verdien que S. Frontalini fait vibrer de tout son possible ?  Et dire que dès le début du deuxième acte, on retrouve déjà Don Rodrigo !  Cela met le doigt sur ce défaut du livret, qui lui donne déjà un second air, si proche du premier… mais Ponchielli est là pour rattraper l’affaire, nous livrant une musique chaleureuse… manifestement alla Verdi mais prenante et donnant consistance au personnage.

Le mezzo-soprano Roberta Mattelli, offrant également un timbre charnu et intéressant, n’échappe pas au défaut ambiant (pour ainsi dire) d’intonation hésitante, qui seul ne frappe par Marcello Pedoni. On retrouve d’autre part la caractéristique négative de ce type de voix, les aigus engorgés qui s’étranglent, mais l’interprète se glisse efficacement dans l’amble robe de la « Monaca di Monza », (la religieuse de Monza), et fait siens les remords tourmentés du personnage.

Les rôles secondaires sont correctements remplis par Vladimir Gudz, Andrey Kalushny et Andrey Gomon.

Les Chœurs de l’Opéra national d’Ukraine ont parfois un côté atone et grêle de chorale scolaire qui, par chance, s’accorde (un peu) avec les passages voulus a capella par Ponchielli, attentif à la couleur locale campagnarde ou à l’atmosphère religieuse. Ils se montrent néanmoins à la hauteur des grandes scènes chorales comme celle qui ouvre le dernier tableau.

A part quelques aigreurs des violons parfois incertains, l’Orchestre de l’Opéra national d’Ukraine se révèle efficace, sous l’attentive et dramatique direction du Maestro Frontalini qui dépasse les carences des interprètes contre lesquelles il ne peut rien, pour parvenir à donner une belle pulsation à l’exécution.

On se demande bien pourquoi l’éditeur Bongiovanni, se faisant un point d’honneur d’enregistrer les opéras en public, n’a pas utilisé le concert de ces Promessi Sposi… La représentation était peut-être plus défaillante encore que cette exécution en studio ?  Les sonorités résonantes d’une salle vide n’arrangent rien car l’écho ne fait que mettre les voix (et leurs carences) en valeur ; la contrebasse elle-même manque de faire éclater la membrane des haut-parleurs !

Tous croient à ce qu’ils font, même si le résultat n’atteint certainement pas, en qualité, le niveau de leur ferveur. Heureusement, Amilcare Ponchielli a le dernier mot, car plus on écoute l’opéra, retrouvant avec plaisir les passages séduisants au delà du canto approssimativo, plus on l’apprécie.



   Yonel Buldrini



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