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Alain Perroux : « Le théâtre permet de nous dessiller les yeux pour voir les vérités universelles »

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Interview
2 juin 2025
Discussion autour de la nouvelle saison de l’Opéra national du Rhin et de l’avenir du théâtre de Strasbourg, qui fermera en 2028 pour des travaux d’ampleur.

Infos sur l’œuvre

Détails

Alain Perroux, directeur de l’Opéra national du Rhin, vient de présenter son ultime saison 2025-26, intitulée « Le monde est un théâtre », avec la scène comme miroir du monde. Avant de prendre la direction du Grand Théâtre de Genève, il tire sa révérence avec notamment des œuvres shakespeariennes, de nombreuses raretés, mais aussi des valeurs sures. Le programme oscille entre oratorio, opéras et comédie musicale de Mozart, Verdi, Korngold, Lalo, Poulenc ou encore Sondheim. 

Vous terminez votre programmation en beauté. D’où vient l’idée du thème ?

Plusieurs projets de la saison 2025-26 mettent le théâtre en scène. Nous avons par exemple un nouveau ballet d’après Hamlet. La force du jeu y est mise en avant avec ce personnage qui simule la folie pour mieux connaître la vérité et démasquer un traître. Le côté factice du théâtre permet d’atteindre à une vérité supérieure : les fous disent la vérité et le masque révèle, c’est la grande idée shakespearienne. Or l’ombre de Shakespeare se porte sur une partie de cette saison : il y a le ballet Hamlet, puis Otello, l’opéra de Verdi, mais également la reprise de la comédie musicale Les Fantasticks, qui est un lointain dérivé de Roméo et Juliette.

Dans notre version de Hansel et Gretel, qui est une reprise d’un spectacle supprimé à cause du Covid, mais monté à l’époque par Pierre-Emmanuel Rousseau et filmé, la sorcière est une vedette de music-hall transformiste s’ébattant dans une sorte de palais des glaces très Broadway. Nous avons aussi une comédie musicale, Follies, située dans un théâtre promis à la destruction. En prolongement de cette idée que le monde est un théâtre, on en arrive à la pensée très baroque mais en fait intemporelle que le monde est empli d’illusions, la vie consistant souvent à essayer de s’en débarrasser. C’est ce que je retiens de la Recherche de Proust, grand roman de la désillusion, mot dont le sens n’est pas forcément négatif. La désillusion, c’est se dessiller les yeux pour voir les vérités permanentes, universelles et durables, contrairement aux choses fugaces, qui ne sont que vanité. Et j’en parle parce que nous commencerons la saison avec le Triomphe du Temps et de la Désillusion de Haendel – une vanité scénique du début du xviiie siècle ; et la saison se terminera avec Follies, où des artistes se retrouvent après quarante ans, réalisant que leur vie n’a pas pris forcément le tour souhaité – une vanité scénique de la fin du xxe siècle…

Ne ressentez-vous pas quelques regrets au terme de votre second mandat ?

Les directeurs passent, la maison demeure. C’est dans l’ordre des choses. Ce que l’on vit sur une saison ou un mandat n’est pas très différent de ce que l’on vit sur un spectacle. Une production dure près de deux mois, avec des artistes qui vont vivre des moments intenses, puis ils repartent. L’expérience du spectateur, qui vit quelque chose de très fort pendant deux ou trois heures avant de repartir, est similaire. C’est à peu près pareil à tous les niveaux au cours d’une vie humaine. Le monde est un théâtre…

Par ailleurs la question du temps qui passe m’a toujours fasciné. Cela tombait bien, au moment de tirer ma révérence avec cette dernière saison, de mettre en avant le théâtre et les artistes, et cette petite réflexion sur le temps et la désillusion, sertie d’une pointe de mélancolie. C’est tout le sens des arts de la représentation, qui sont essentiels et nous permettent de toucher à la quintessence des choses.

On pourrait prendre ces choix pour des commentaires très désabusés de la situation actuelle…

Justement pas. Il est vrai que l’état du monde est préoccupant, que ce soit sur le plan géopolitique, très anxiogène, comme sur le plan national, notamment dans le monde de la culture en France : on ne sait pas où l’on va et les signaux sont plutôt préoccupants. Mais c’est dans ces moments-là qu’il est important de trouver des points d’ancrage dans des lieux où l’on va pouvoir retrouver un centre de gravité, au sens physique du terme. Ces lieux vont nous remettre en contact avec de grandes idées, des valeurs qui nous sont chères, qui nous font rire ou pleurer et nous ramènent à notre humanité. Nos lieux de culture ont une importance fondamentale dans ce contexte.

Alain Perroux © Klara Beck

Votre programmation ratisse large, de l’oratorio à de très grandes formations…

Oui, notamment pour Otello ou encore Le Miracle d’Héliane de Korngold, dont l’orchestre dans sa formation originale ne rentre pas dans la fosse de l’Opéra du Rhin. Nous reprenons une production créée la saison dernière par la Reisopera, une compagnie qui fait tourner des opéras dans une dizaine de villes aux Pays-Bas, y compris à Amsterdam. Afin de pouvoir s’installer dans les différentes fosses, ils ont commandé une légère réduction de l’orchestration qui ne change pas les couleurs de l’original : la différence ne se perçoit pas à l’oreille. Cela se fait de plus en plus avec les grands opéras de Wagner, Strauss ou Schreker, et permet de programmer leurs ouvrages dans des théâtres qui ont une fosse de taille moyenne. Pour cet ouvrage postérieur à La Ville morte, ce sera une première française. C’est une œuvre que je connais depuis longtemps car elle avait été enregistrée dans les années 1990 par Decca dans la collection « Entartete Musik ». Il s’agit d’une musique extraordinaire dotée d’un livret très « fin-de-siècle ». Nous reprendrons la production de Jakob Peters-Messer pour cette histoire située dans un Moyen Âge imaginaire où un souverain despotique a banni la joie. Nous aurons également un grand orchestre dans le Roi d’Ys, rareté française qui a eu son heure de gloire mais n’avait pas été donnée à Strasbourg depuis 1954. Ce spectacle marque le retour d’Olivier Py à Strasbourg, avec un jeune chef français très talentueux dans la fosse, Samy Rachid, qui était notre chef en résidence à l’Opéra Studio il y a deux ans. Nous invitons aussi pour la première fois, dans Otello, la cheffe d’orchestre Speranza Scappucci, disciple de Riccardo Muti. La dernière production d’Otello à Strasbourg remonte à la saison 1977-1978, à l’époque d’Alain Lombard, dans une mise en scène de Jean-Pierre Ponnelle.

Qu’en est-il des archives, justement ?

On travaille à un inventaire et les photos sont en cours de classement. Nous avons également des archives bien plus anciennes, notamment des partitions, qui sont dans les sous-sols du théâtre. L’idée est de les mettre en lieu sûr, dans la perspective des travaux. Nous sommes en discussion avec la Bibliothèque nationale Universitaire et les Archives de la Ville pour des dépôts dans l’une et l’autre institutions. À partir du moment où ces archives seront inventoriées, elles seront plus facilement accessibles, notamment aux chercheurs.

Et présentes sur le site internet de l’institution ?

Les numériser et les rendre accessibles à tout le monde, ce serait formidable, mais il faut trouver un mécène pour cela…

Comment se porte le mécénat, à ce propos ?

Nous progressons chaque année, et nous avons presque doublé les recettes de mécénat entre 2023 et 2024. En 2024, on a atteint des records en termes de mécénat et de billetterie, avec 5,2 millions de recettes propres, soit + 26% (sur un budget de près de 25 millions). Un quart de recettes propres en plus, c’est énorme ! Et nous continuons de progresser : le taux de fréquentation moyen était de 90 % la saison dernière, il est de 92 % sur la saison en cours.

Êtes-vous particulièrement préoccupé par le spectateur qui vient pour la première fois ?

C’est une question centrale. J’insiste toujours sur l’accessibilité de nos spectacles, afin que tout un chacun, même sans rien connaître à l’ouvrage, puisse y trouver son chemin. Les spectacles de la saison prochaine répondent à ce besoin. Ce sont des histoires et des musiques très lisibles. Notre Hänsel et Gretel, évidemment programmé au moment des fêtes de fin d’année, offre une lecture intéressante : la maison de la sorcière trône au milieu d’une fête foraine avec des clowns un peu étranges, des acrobates et une sorcière en vedette de music-hall. Mais, conformément au conte originel, sa transformation est assez effrayante. Raison pour laquelle nous recommandons ce spectacle aux spectateurs à partir de huit ans : cette sorcière peut vraiment faire peur, mieux vaut le savoir…

Pour les Noces de Figaro, il m’a semblé intéressant de connaître le regard que la nouvelle génération pose sur ce titre. Je l’ai donc proposé à Mathilda du Tillieul McNicol, jeune metteuse en scène anglaise très talentueuse, et à la cheffe d’orchestre Corinna Niemeyer, avec un certain nombre de chanteurs en début de carrière côtoyant les personnages plus âgés de l’histoire.

Hansel et Gretel © HDN Press

Vous avez fait des liens avec les saisons précédentes, avec notamment Sondheim comme fil conducteur…

Effectivement, à Sweeney Todd en cette fin de saison répondra Follies à la fin de la saison prochaine. Ce dernier titre n’a eu droit qu’à une seule production en France, à Toulon en 2013. Le Châtelet ne l’avait pas encore programmé, c’est la raison pour laquelle ils le coproduisent avec nous. Follies est un chef-d’œuvre absolu. C’est un projet ambitieux avec beaucoup de monde sur scène, donc beaucoup de costumes. Il nous permettra notamment de retrouver Dame Felicity Lott, qui incarne une chanteuse des années 1920 interprétant une valse dans le style de Lehár. Sa participation a beaucoup de sens, car non seulement elle a interprété ce rôle en 2018 dans la dernière reprise londonienne, mais aussi parce qu’elle a un lien ancien et fort avec Laurent Pelly, qui met en scène notre spectacle. Laurent est littéralement obsédé par cette œuvre ; c’était un rêve pour lui et pour moi de la monter.

Votre égérie commune, c’est Natalie Dessay ?

Natalie Dessay est quelqu’un que j’admire énormément. Je suis suffisamment âgé pour avoir pu connaître toutes les étapes de sa carrière : de la jeune chanteuse du début des années 1990, quand elle incarnait Adele ou Blondchen à Genève ou Lausanne, à la star internationale des années 2000, vedette du Met ou de l’Opéra de Vienne dans ses grands rôles de colorature, avant qu’elle ne s’oriente vers des rôles plus larges (nous avons travaillé ensemble à Aix sur La Traviata, par exemple). J’ai assisté ensuite à sa reconversion au théâtre, où je l’ai trouvée époustouflante, et maintenant à sa nouvelle carrière dans la comédie musicale : elle a retravaillé sa technique pour pouvoir chanter Gypsy et bientôt ici Mrs Lovett dans Sweeney Todd. Je respecte énormément l’artiste et la personne. Natalie est une femme totalement passionnée, très sérieuse et véritable bourreau de travail. Elle a un immense talent et, pour Laurent Pelly comme pour moi, il était évident qu’elle devait figurer dans Follies. Nous aurons d’ailleurs une distribution de premier ordre, avec des artistes anglo-saxons réputés dans le monde de la comédie musicale. Ce sera mon dernier spectacle ici, et il rassemblera toutes les forces vives de la maison puisqu’il y aura le chœur et le ballet, avec un grand chorégraphe spécialiste du musical, l’Anglais Stephen Mear. Le chef, David Charles Abell, a dirigé West Side Story ici. C’était l’un des derniers disciples de Bernstein et il a très bien connu Sondheim. L’intrigue se déploie, en 1971, l’année de la création de l’œuvre, dans un théâtre qui a connu son heure de gloire avec des revues dont le nom évoque immanquablement les fameuses Ziegfeld Follies. Après la guerre, cette salle est devenue un théâtre parlé, puis un cinéma, et elle va être finalement transformée en… parking ! Avant cette destruction, le vieux producteur des Follies a rappelé les stars de l’époque pour faire la fête une dernière fois. Cela donne le prétexte à Sondheim de pasticher tous les grands auteurs de l’« âge d’or » à Broadway (Cole Porter, Gershwin, Kern, etc.).

Peut-on y voir une mise en abyme cynique du sort qui va être réservé à l’Opéra de Strasbourg ? On va enterrer le théâtre…

On ne va pas l’enterrer, on va le transformer… Et pas en parking !

Certaines rumeurs parlent pourtant de tout raser à l’intérieur, puisque le théâtre n’est classé que pour ses éléments extérieurs…

Ce n’est pas exact. Le foyer du public (salle Bastide) ne va pas disparaître, mais il sera au contraire restauré, tout comme l’escalier dit « de l’Empereur ».

Mais qu’adviendra-t-il de la salle à l’italienne à laquelle sont attachés les amateurs de patrimoine ?

La salle gardera son arrondi, en forme d’arc de cercle. En revanche on restructurera cet espace qui pose aujourd’hui trois problèmes principaux : l’acoustique, le confort et la visibilité. L’acoustique est très sèche. Le programmiste des travaux a collaboré notamment avec des acousticiens qui estiment que cette salle est adéquate pour le théâtre parlé, mais pas du tout adaptée à l’opéra et ce, dès sa construction en 1821. Autre problème, le confort physique : dans les galeries on se cogne la tête et les genoux. Problème principal : la visibilité. Sur 1112 places, environ 500 sont à visibilité partielle, biaisée ou nulle, ce qui constitue 45 % de la jauge. Certains élus de l’opposition municipale se plaignent de voir disparaître cette salle à l’italienne. Ils prétendent que c’est parce qu’ils ont le souci de la « démocratisation de la culture », car la restructuration annoncée aura pour conséquence une jauge légèrement réduite par rapport à la jauge actuelle. Mais cet argument ne tient pas, et je vais vous expliquer pourquoi.

L’idée est d’agir sur les trois plans. Pour bien voir de partout, on ne peut pas garder la forme des galeries en « fer à cheval » sur quatre niveaux. Il faut un arc de cercle plus ouvert, des galeries plus profondes et pentues pour une bonne visibilité et davantage d’espace pour les jambes. Certes, la jauge de la salle va passer de 1112 à 950 places, mais cela permettra de faire en sorte que la totalité des places offre une visibilité optimale : on passera de 650 « bonnes » places à 950 ! Voilà une manière concrète de démocratiser la culture – ou de pratiquer « l’élite pour tous », comme disait Antoine Vitez. Par ailleurs, la scène sera abaissée pour être au niveau de la rue, ce qui permettra de supprimer le monte-charge et ses contraintes. On va surélever le plafond et créer plus de volume dans la salle, ce qui sera favorable à l’acoustique. On agira aussi sur l’acoustique grâce aux matériaux.

Ne risque-t-on pas de voir une augmentation du tarif des places ?

Non, car la Ville tient à ce que l’on puisse garder des billets à tarif très abordable. Un autre cabinet d’étude a travaillé sur le modèle économique. Dans l’opération, on ne perdra pas en recettes propres, car on pourra revaloriser les meilleures places tout en gardant des places à tarif abordable au moment du retour dans les murs, y compris pour les jeunes qui paient 6 euros à l’heure actuelle.

La durée des travaux est également un problème. Une restauration a minima aurait été moins coûteuse (70 millions au lieu de 120) et moins longue (trois ans de travaux). Avec une transformation presque totale, « on sait quand ça commence… »

Les chiffrages ont été fait avec une réelle prudence. Je crois que, tant pour le budget que pour la durée des travaux (de 2028 à 2033), les estimations sont réalistes et que l’on peut vraiment les tenir.

Que vont devenir les moulures, dorures et l’ensemble de la décoration de la salle actuelle ? Allons-nous avoir une autre salle comme celle du Palais de la Musique et des Congrès, franchement peu glamour ?

Tout dépend de ce que va proposer l’architecte. Ma recommandation – et je la crois partagée par les représentants de la Ville ainsi que les responsables du projet – c’est de demander à l’architecte qui sera choisi de veiller à ce que le décor de la salle soit beau et attractif, puisque c’est aussi ce que les spectateurs viennent chercher à l’opéra. Faut-il pour autant reconstituer les moulures et les angelots avec l’apparence actuelle néoclassique ? Vous savez, il y a des gestes d’art contemporain qui plaisent beaucoup, comme dans l’Aalto-Theater à Essen, qui date des années 1980, très sobre, avec un beau travail sur les bleus par le grand architecte finnois Alvar Aalto. Pensons aussi au plafond du Palais Garnier, à la pyramide du Louvre…

Dans la phase qui commence en juin 2025, il faudra être attentif à cet aspect. Il s’agira non pas d’un concours à proprement parler mais d’un dialogue compétitif, procédure un peu plus lente mais plus adéquate, parce que les architectes en lice discuteront à chaque étape avec les commanditaires et les futurs usagers. Cela permet de faire un choix bien informé, et d’éviter que l’on se retrouve avec un bâtiment entaché d’aberrations architecturales. Le processus prend un peu plus de temps qu’un concours traditionnel, mais cela vaut le coup. Indépendamment de toute opinion politique, j’ai été rassuré au cours de la procédure en voyant que l’équipe municipale faisait les choses dans le bon ordre, en consultant beaucoup et en ne mettant pas la charrue avant les bœufs.

Après votre départ, va-t-on maintenir un poste de dramaturge et pérenniser le travail pédagogique et didactique entrepris pendant vos deux mandats ?

L’équipe de l’action culturelle restera, et il y aura un dramaturge attitré. Je suis fier de nos programmes et de notre magazine. C’est justement là que l’on peut prolonger le moment que le spectateur a passé dans nos salles, parce qu’il peut se replonger dans les textes, prolonger la réflexion. Pour en revenir à mon propos initial, les théâtres sont des lieux qui permettent de se réancrer dans notre réalité et les publications servent aussi à cela.

Pourquoi nos productions ne sont-elles pas enregistrées pour une diffusion en DVD ?

Les DVD sont en train de disparaître, car ils ne rapportent plus grand chose aux labels, les spectateurs privilégiant les plateformes de streaming. Il existe toutefois des éditeurs tels que Naxos qui sont suffisamment courageux pour sortir encore des raretés en DVD. Ils ont notamment fait paraître les mises en scène de Christof Loy d’œuvres rares comme Francesca da Rimini, Der Schatzgräber ou Königskinder. Ils souhaitaient éditer la captation de notre Guercœur. Mais les droits de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg sont tellement élevés que nous avons dû y renoncer. Aucun éditeur ne peut plus accepter de telles conditions. Donc, malheureusement, alors qu’il y avait un réel intérêt, Guercœur ne sortira pas en DVD.

Et comment se passe la transmission de direction ?

Très bien ! Je connais Chrysoline Dupont depuis longtemps. Quand je suis arrivé à Aix-en-Provence en 2009, elle venait de commencer à y travailler en tant qu’administratrice de production. On ne s’est jamais perdus de vue, d’autant qu’elle travaille à l’Opéra-Comique avec lequel nous avons régulièrement coproduit des spectacles. Nous nous parlons souvent et j’essaie de l’aider autant que possible. Je vois que les choses se passent bien également avec les équipes. J’entends parler de certains projets que je trouve beaux et stimulants… Mais vous en saurez plus dans un an !

La programmation de la saison 2025-2026 est consultable sur le site de l’Opéra national du Rhin.

Propos recueillis par Catherine Jordy

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