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Cecilia Bartoli réussit son premier festival de Pentecôte Salzbourgeois

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Brève
29 mai 2012
Cecilia Bartoli réussit son premier festival de Pentecôte Salzbourgeois

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Ce n’est pas sans inquiétude que nous nous rendions cette année au Festival de Pentecôte de Salzbourg. En totale rupture avec les cinq belles années consacrées par Riccardo Muti à l’Ecole de Naples, Cecilia Bartoli proposait la thématique de Cléopâtre, « cette reine légendaire, modèle de la femme sûre d’elle, indépendante et forte », propos résolument féministe de la part de la première femme admise à diriger ce festival de premier plan. Et de fait, son programme, qui réunissait fantaisie, créativité et sensualité, nous a totalement convaincu, non seulement par l’extraordinaire qualité des ouvrages présentés, mais aussi par celle de leurs interprètes qu’elle a choisis parmi les plus performants. On retiendra en particulier la version concertante de Cléopâtre de Massenet, très sensuelle, sublimement ressuscitée par Sophie Koch (Cléopâtre), Ludovic Tézier (Marc-Antoine), Benjamin Bernheim (Spakos) et Sandrine Piau (Octavie), avec Vladimir Fedoseyev au pupitre, et La Mort de Cléopâtre de Berlioz que Vesselina Kasarova, au meilleur de sa forme, a incarnée de façon visionnaire, en parfaite osmose avec Gardiner. La perfection de l’exécution musicale et vocale de Jules César en Egypte de Haendel avec Andreas Scholl dans le rôle-titre, Cecilia Bartoli (Cleopatra), Anne Sofie von Otter (Cornelia), Philippe Jaroussky (Sesto), Christophe Dumaux (Tolemeo) et Jochen Kowalski (Nirena), sous la direction de Giovanni Antonini, que l’on pourra revoir lors du Festival d’été, permet de faire sans peine abstraction de la mise en scène anecdotique et superficielle de Moshe Leiser et Patrice Caurier, en manque total d’inspiration, et d’un décor sans charme (un champ de bataille parsemé de derricks égyptiens ! ). Aucune fausse note dans le reste de la programmation. Ce long week-end, chargé en émotions, restera inoubliable. [EB]

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