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Concert franco-russe à la Philharmonie, Natalie Dessay n’est pas perdue pour l’opéra

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Brève
15 avril 2016
Concert franco-russe à la Philharmonie, Natalie Dessay n’est pas perdue pour l’opéra

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Alors qu’elle vient de faire ses débuts dans le théâtre parlé, avec Und d’Howard Barker, alors qu’elle se consacre surtout à la comédie musicale, et que la musique classique ne l’occupe plus qu’en récital, on pouvait croire que Natalie Dessay n’aborderait plus jamais les terres de l’opéra. Le concert qu’elle a donné jeudi 14 avril à la Philharmonie de Paris vient apporter un éclatant démenti à ces craintes. Avec la mezzo géorgienne Stella Grigorian, vue notamment en Brangäne à Lyon, la soprano proposait un programme de mélodies et duos mi-russe, mi-français, qui marquait sauf erreur ses premiers pas dans la langue de Tolstoï. Après une première partie essentiellement consacrée à Rachmaninov et Tchaïkovski, la seconde proposait une série de duos en français. Dirigé par Claire Levacher, l’Orchestre de chambre de Paris eut aussi l’occasion de briller dans le prélude de Pelléas et Mélisande de Fauré et l’ouverture de la Khovanchtchina dans la version Rimski-Korsakov. A propos d’orchestration, celles de ce concert, pastiches assez convaincants, avaient été réalisées par Thibault Perrine, plus connu pour ses réductions pour Les Brigands. Mais la musique de salon n’était pas la seule représentée, puisque plusieurs extraits d’opéra étaient aussi au rendez-vous. Natalie Dessay renouait avec ses débuts en étant Minka dans un duo du Roi malgré lui de Chabrier, puis abordait des personnages qu’elle n’a jamais incarnés sur scène : Héro dans l’ineffable duo de Béatrice et Bénédict et, plus inattendu, Lisa de La Dame de Pique en duo avec Pauline. Après un tel parcours, on pouvait rêver que les deux chanteuses nous offriraient en bis le duo des Fleurs de Lakmé. Hélas, il n’en fut rien, et le public en joie dut se satisfaire de la barcarolle des Contes d’Hoffmann et de la reprise du dernier couplet des Filles de Cadix arrangé pour deux voix, et avec en prime quelques aigus dignes d’Olympia. Malgré tout, la preuve est faite qu’il ne faut jamais dire jamais : Natalie Dessay a rechanté de l’opéra, et elle en rechantera peut-être encore.

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Natalie Dessay et Stella Grigorian © DR

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