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George Gagnidze, l’autre Scarpia de la Bastille

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Brève
14 octobre 2014
George Gagnidze, l’autre Scarpia de la Bastille

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L’absence de Ludovic Tézier hier, 13 octobre, sur la scène de l’Opéra Bastille, donnait à entendre le Scarpia de George Gagnidze. Le public de cette deuxième représentation de Tosca mise en scène par Pierre Audi a-t-il gagné au change ? Seuls ceux ayant assisté aux deux soirées pourront répondre. Disons que dans l’arbre généalogique des Scarpia, George Gagnidze appartient sans doute davantage à la branche des Tito Gobbi : une personnalité autant qu’une voix. Ce baryton géorgien, souvent applaudi en Rigoletto (notamment à Aix-en-Provence en 2013), ne brille en effet ni par son métal, ni par ses couleurs, ni par un grave affirmé. A tout prendre, l’aigu possède davantage d’aplomb. Mais lorsqu’il consent à sortir de la torpeur à laquelle le contraint une direction d’orchestre anémiée (un comble dans Tosca !), le chanteur peut faire son effet. Après une entrée sur la pointe des pieds, un « Te Deum » en rut prouve qu’il faut toujours se méfier de l’eau qui dort. Le deuxième acte alterne ainsi moments d’inertie (la plupart du temps) et éruptions volcaniques (un « Mi dicon venal » où le lion enfin montre ses crocs). Cyclothymique, Scarpia ? George Gagnidze a peut-être simplement voulu brider son tempérament pour qu’en Tosca, Martina Serafin paraisse moins éteinte. Mais, pendant que baryton et soprano enfilaient des perles au lieu de s’entredéchirer, c’est le Mario engagé de Marcelo Alvarez qui d’un « e lucevan le stelle » à l’intensité savamment dosée, l’emportait à l’applaudimètre.

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George Gagnidze en Scarpia au Metropolitan Opera de New York © 2009 Ken Howard

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