Glyndebourne 2026 : retour aux classiques ?

En 2026, le festival britannique proposera 6 ouvrages lyriques dont 3 nouvelles productions. Tosca ouvrira le bal le 21 mai dans une mise en scène de Ted Huffman et sous la direction du directeur musical Robin Ticciati (en alternance avec Jordan de Souza) offrira deux distributions en mai et en août : Caitlin Gotimer et Natalya Romaniw en Floria Tosca, Matteo Lippi et Atalla Ayan en Mario Cavaradossi et enfin Vladislav Sulimsky et Alfred Walker en Baron Scarpia. Ce sera la première fois que le chef d’œuvre de Puccini sera monté au festival mais on peut parier, à la lumière d’une des dernières réalisations de Ted Huffman, qu’on sera assez loin du style de Franco Zeffirelli. William Kentridge mettra en scène L’Orfeo (autre première à Glyndebourne). Jonathan Cohen sera à la tête de l’Orchestra of the Age of Enlightenment et la distribution affichera Krystian Adam en Orfeo, Francesca Aspromonte dans le double-rôle de Le Musica/Euridice, Leia Lensing en Proserpina, Callum Thorpe en Caronte et Davide Giangregorio en  Plutone (à partir du 14 juin). Laurent Pelly mettra en scène Ariadne and Naxos, à nouveau sous la baguette du directeur musical, avec Rachel Willis-Sørensen en Ariadne, Samantha Hankey en Compositeur, David Butt Philip en Bacchus et Alina Wunderlin en Zerbinetta (à partir du 10 juillet). A priori, les dialogues ne seront pas réécrits par Agathe Mélinand. Il Turco in Italia sera une reprise de la production de Mariame Clément de 2021 (Rodion Pogossov en Don Geronio, Minghao Liu en Narciso, Elena Villalón en Fiorilla, Peter Kálmán en Selim, Anle Gou en Albazar et Aytaj Shikhalizada en Zaida sous la direction de Vincenzo Milletarì (à partir du 22 mai). La reprise du Billy Budd de Michael Grandage (2010) affichera Thomas Mole en Billy, Allan Clayton en Captain Vere et Sam Carl en John Claggart sous la baguette de Nicholas Carter (à partir du 28 juin). Enfin, Die Entführung aus dem serail viendra clore le festival (à partir du 31 juillet) dans la brûlante production de David McVicar (2015), avec Liv Redpath en Konstanze, Anthony León en Belmonte, Julie Roset (soprano française d’origine réunionnaise, lauréate du Premier Prix à Operalia 2023 et gagnante du Concours Laffont du Metropolitan Opera) en Blonde, Thomas Cilluffo en Pedrillo et Michael Mofidian en Osmin. L’Orchestra of the Age of Enlightenment sera placé sous la direction d’Evan Rogister. À l’exception des deux productions mentionnées plus haut, l’orchestre sera le London Philharmonic. On forme des vœux pour que la météo soit suffisamment ventée pour éviter les déboires de cette année.

Informations sur le site du festival.