En contrat avec Sony depuis 2016 après une dizaine d’années passées chez Universal, on pouvait espérer que Juan Diego Flórez continuerait sur la lancée l’an passé d’un album Mozart en tous points remarquable. Las, les impératifs commerciaux ont une nouvelle fois pris le pas sur les considérations artistiques. Son nouveau récital, à paraître cet automne, aligne l’essentiel des scies sud-américaines : « Bésame Mucho », « Cucurrucucu Paloma », « Contigo en La Distancia », etc. On en viendrait presqu’à regretter que le ténor péruvien ne soit pas resté chez Universal où Sentimiento latino, paru en 2006 aurait empêché de remettre sur le tapis un répertoire usé jusqu’à la racine de quinoa. La pochette de l’album ne fait pas davantage preuve d’originalité. Sony et Decca, mêmes graphistes ?

 
				 
				 
											 
															 
															