Hein Mulders, le directeur de l’Opéra de Cologne et qui exerça précédemment à Essen et à Anvers nous est toujours apparu comme un parfait gentleman. C’est lui qui a décidé de prendre les devants en diffusant un communiqué de presse sur les rumeurs qui circulent dans les couloirs de l’opéra de Cologne comme un python s’ébrouerait dans la Bayou en Louisiane. Mulders s’explique : « voilà plusieurs mois qu’on l’aurait vu entrer dans les lieux d’aisances de l’institution qu’il dirige au bras d’un de ses employés (et pas pour y changer une chasse d’eau défectueuse). La même scène se serait reproduite mais dans un débarras, avec un autre employé. « Il semble qu’on cherche à nuire à ma réputation » conclut Hein Mulders, perspicace. Des procédures très strictes, mises notamment en place par Hein Mulders permettent à quiconque de dénoncer, dans le plus parfait anonymat des faits de harcèlement. Or à ce jour, les ressources humaines agitent un dossier vide. Mulders s’agace encore : « la dernière rumeur voudrait que je fréquente les saunas gay de la ville en utilisant la carte de crédit de l’Opéra, ce qu’un contrôleur aux comptes a rapidement démenti ». Non, si nos confrères du Kölnische Rundfchau font état de tensions entre le management et une partie du staff, celui-ci ne prête pas beaucoup de crédit à cas accusations et souhaiterait qu’on s’occuper de problèmes sociaux autrement plus pressants à leurs yeux.
Lire l’article en version originale
Il suffit de suivre ce lien.
