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Macbeth maudit au Met

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Brève
2 octobre 2019
Macbeth maudit au Met

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Chez les anglo-saxons, Macbeth est considérée comme une pièce maudite, au point que les acteurs (et peut-être même Stéphane Lissner) parlent de « la pièce écossaise », plutôt que de citer son titre. La soirée du 28 septembre dernier aura justifié cette superstition, appliquée cette fois à l’opéra de Giuseppe Verdi. Première manifestation de la malédiction : Plácido Domingo renonçait au rôle-titre après la générale, préférant quitter définitivement le Met, la queue entre les jambes si l’on peut dire, après cette ultime apparition. Le soleil méditerranéen laissait place pour la première à la grisaille du baryton Željko Lučić (on pardonnera cette plaisanterie à serbe). Nouveau coup de théâtre sur le coup des 16 heures, pour la seconde représentation le samedi : Anna Netrebko publiait sur sa page Instagram « It looks like the curse of M is all over us.. today we have another Macbeth, and I will find out who is he on stage.. » (« On dirait que le malédiction de M est sur nous… Aujourd’hui, nous aurons un autre Macbeth, et je découvrirai qui sur scène… ». Le public du Met aura donc la surprise de découvrir Craig Colclough, chanteur américain ayant fait sa prise de rôle dans Macbeth à l’Opéra d’Anvers en juillet 2019. Doté d’une voix saine, de taille un brin limitée pour le Met, Colclough  a pour lui une belle expressivité. Mais un baryton-basse n’est pas un baryton Verdi et on le verra contraint d’arranger la partition à sa sauce pour éviter quelques aigus trop exposés au dernier acte. La diva est quant à elle apparue en petite forme, avec une voix encore plus sombre et sonore qu’à Londres, mais des vocalises bien laborieuses. Avant cela, le public aura dû patienter dans la salle pendant près d’une demi-heure, un incident technique bloquant le plateau, imposant une symphonie boulézienne de perceuses et coups de marteau sans maître ! Après tout, il y a peut-être du vrai dans ces superstitions. 

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© Craig Colglough

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