Reconduit jusqu’en 2029 dans ses fonctions de Directeur du Théâtre national de l’Opéra-Comique, Louis Langrée continue de mettre en œuvre « L’Esprit Favart » : un projet ambitieux qui concilie répertoire lyrique français, créations contemporaines, ouverture sociale, rayonnement international, développement durable (diversité, parité, écologie), transmission et formation des jeunes artistes à travers l’Académie et la Maîtrise populaire.
Ce deuxième et dernier mandat – en raison de la limite d’âge – s’engagera par une nouvelle période de travaux, après ceux d’importance menés de 2015 à 2017. La saison 2026-27 sera marquée par la modernisation de la cage de scène, avec la sécurisation du plancher et des dessous de scène. Des trappes modulables et une machinerie motorisée rendront l’ensemble plus flexible et mieux adapté aux besoins des productions, pour un budget total de 6,3 millions d’euros (HT).
Durant cette période, la programmation se poursuivra hors les murs, avec trois créations prévues et d’autres projets dévoilés ultérieurement : tournées, collaboration avec des partenaires de production, etc.
En parallèle, de juin à septembre 2026, le site Berthier fera également l’objet de travaux destinés à créer un « campus Favart » : 890 m2 dans le quartier Clichy-Batignolles dédiés à trois nouvelles salles de répétitions et trois espaces pour les costumes et les accessoires.
Se profilent déjà la saison 2027-28 – et au-delà –, dans la continuité des précédentes à savoir créations et poursuite des cycles déjà engagés. Dans la série des grandes tragédies lyriques, Scylla et Glaucus puis Alceste succéderont à Armide, Médée et Iphigénie en Tauride. La Damnation de Faust complètera le parcours autour de Goethe amorcé avec Faust et Werther. Ariane et Barbe-Bleue devrait s’ajouter à Pelléas et Mélisande pour former un hommage à Maeterlinck, et dans le même temps – on l’espère – à sa muse, la magnifique Georgette Leblanc.