Alors qu’elle venait de chanter Marguerite dans Faust de Gounod, Angel Blue s’apprêtait à faire ses valises pour Vérone. C’était l’année passée. Seulement, des images de productions pratiquant le black-face lui étant parvenues et après quelques échanges avec les organisateurs, la soprano prit la décision de rentrer chez elle. Tollé sur la toile. C’est dans ce contexte de grande émotion que nous avions eu le plaisir d’échanger avec cette artiste d’une grande subtilité qui avait, avec pédagogie, expliqué en quoi cette pratique lui semblait attentatoire à ses valeurs. Les cinéphiles familiers de l’oeuvre de D. W. Griffith comprendront plus naturellement les raisons pour lesquelles le black-face continue de choquer et d’émouvoir.
Paroles d’artistes : Angel Blue : « l’opéra n’a pas besoin du black-face »
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Brève
7 août 2025
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