A Marseille, une saison entre rare et essentiel

C’est un remarquable travail d’équilibriste qu’a mené à bien Maurice Xiberras pour la saison prochaine à Marseille. Il y a le très rare Autodafé, de Maurice Ohana, cantate scénique dans la version de concert créée à Vaison-La-Romaine en 1971 et jamais donnée depuis, et la très populaire Traviata, dont la direction musicale sera assurée par Clelia Cafiero, avec Ruth Iniesta et l’Alfredo de Julien Dran. Il y a le moins rare Attila du jeune Verdi, en version de concert également, avec une affiche des plus alléchantes, Angela Meade, Ildebrando D’Arcangelo et Juan Jésus Rodriguez, dirigés par Paolo Arrivabeni. Ce chef apprécié de l’orchestre sera sur le podium pour l’autre Verdi, un ballo in maschera en fin de saison. Entretemps seront proposés le Don Quichotte de Massenet avec Nicolas Courjal dans le rôle-titre, dirigé par Gaspard Brécourt, et Le Nozze di Figaro, seul opéra dirigé par Michele Spotti récemment nommé directeur musical de l’orchestre, mais qui sera très présent pour les concerts symphoniques. Evidemment l’ouverture de saison est en soi un évènement, en écho à la fin de la saison actuelle, avec l’ouvrage à demi-posthume de Meyerbeer L’Africaine où sous la baguette de Roberto Rizzi Brignoli Karine Deshayes devrait briller de tous ses feux. Tous les détails sur le site https://opera.marseille.fr