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Brève apparition de Sophie Karthäuser au Festival Musiq’3

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Brève
2 juillet 2014
Brève apparition de Sophie Karthäuser au Festival Musiq’3

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Le troisième soir du Festival Musiq’3 à Flagey accueillait le court récital (40 minutes seulement) de Sophie Karthaüser et de son complice Eugène Asti qui, sous l’intitulé « Apparition ! », présentait suivant l’ordre chronologique des mélodies de Mozart, Clara Schumann et Poulenc, carte de visite de leur discographie (à l’exception de Schumann). 

Les adjectifs pour décrire la jeune soprano et son art sont bien connus : elle est candide, juvénile, touchante, séduisante et gracieuse ; sa voix est légère, maîtrisée et souple. Que demander de plus ? Rien. Que demander de mieux ? Rien. Alors… ? Parfois quelque chose de simplement différent. Précisons d’emblée que tout fut délicieux. La fraîcheur de sa voix, sur laquelle le temps ne semble avoir aucune prise, la clarté de la ligne vocale et de son articulation font merveille dans les chansons de Mozart, en particulier dans le nocturne Abendempfindung. La variété de nuances déployée dans les mélodies de Poulenc, déjà relevée dans son récent enregistrement, et l’élégance conservée même dans les morceaux d’essence plus populaire (les deux chansons écrites pour Yvonne Printemps, A sa guitare et Les Chemins de l’amour) ensorcellent – bien que la chanteuse paraisse plus à l’aise derrière le micro que dans une salle de concert pour ce répertoire, que la diction soit aléatoire et que le roulement des « r » sonne vieillot. Son incursion dans le doux romantisme de Clara Schumann, qui autorisa la voix à se libérer, avec quatre des Rückert Lieder est prometteuse par l’absence de toute exaltation forcenée, et son allure d’éternelle jeune fille émeut dans le tendre Liebst du um Schönheit.         

On est pourtant sortie en restant sur sa faim, certainement parce que les différences stylistiques des époques et compositeurs abordés auraient mérité d’être davantage prises en compte et traduites en musique.

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Sophie Karthäuser © Alvaro Yanez

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