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Cornell MacNeil, disparition d’un monstre vocal

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Brève
22 juillet 2011
Cornell MacNeil, disparition d’un monstre vocal

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Une voix énorme, un aigu exceptionnel, une présence théâtrale formidable : héritier de Leonard Warren, Cornell MacNeil était un de ces monstres vocaux qui semblent avoir disparu avec les dinosaures. Né en 1922, il débute en 1953 et rejoint le Metropolitan Opera dès 1959 : il y chantera 642 fois jusqu’en 1987. Les habitués du « vieux » Metropolitan (la première salle à l’italienne détruite dans les années 60) avaient coutume de raconter qu’on l’entendait vocaliser dans sa loge avant son entrée en Scarpia transformant en trio le duo d’amour du premier acte ! Son Germont dans La Traviata filmée par Franco Zeffirelli est enregistré trop tard (1982) pour lui rendre justice : la voix a blanchi et les aigus sont un peu tendu, à la manière d’un Cappuccilli en fin de carrière, autre monstre vocal là encore. Mais heureusement le Metropolitan Opera a choisi de ressortir quelques trésors de ces archives qui nous permettent de mieux apprécier l’impact de cet artiste méconnu en Europe. MacNeil a 54 ans lorsqu’il enregistre ce Rigoletto, un rôle qu’il aura chanté 104 fois, rien qu’au Met : le final reste incroyablement impressionnant.

 

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