Lors d’une récente campagne de levée de fonds (merci de votre générosité), une utilisatrice du réseau social préféré des boomers et de Mark Zuckerberg nous a interpellé : « les cookies ne suffisent-ils pas ? » – entendant : « les cookies, permettant une publicité ciblée ne constituent-ils pas une source de revenus suffisante pour faire de Forumopera.com l’association la plus riche du Royaume de Belgique ? » La réponse, que nous devons à notre lectrice par souci de transparence, se décline en deux temps :
1. Forumopera n’utilise pas de publicités ciblées. Contrairement à d’autres sites, notre association ne se repaît pas de ces délicieux cookies qui contiennent – grosso modo – l’ensemble de votre vie privée et permettent, grâce à cette technologie qui toujours nous dépasse, de vous soumettre des publicités qui risquent de vous intéresser. Par exemple : vous venez de dire, via une application de messagerie instantanée, à votre meilleure amie Nicole qu’il serait temps que Roger (votre époux) consente à porter une moumoute : deux minutes plus tard, surfant sur Forumopera, sur quoi tombez-vous ? Sur une publicité de moumoutes chatoyantes ! Autre exemple : les cookies vous savent philatéliste passionné d’Albanie, ni une, ni deux, nous vous proposerons, via un site de vente en ligne, un timbre impeccable – comme neuf – du Roi Zogu Ier. Cela, nous ne le faisons pas. Les publicités que vous voyez sont dans la plupart des cas des annonces payantes venant d’opérateurs culturels ayant pignon sur rue, soit de causes que nous décidons de soutenir pro bono.
2. Vous vous demandez sans doute pourquoi des fins limiers de la tech n’ont jamais tenté d’utiliser ces cookies, vu que les statistiques de visite du site devraient permettre à chaque rédacteur de voyager en Tessla (la fusée, pas la voiture). À cet effet (pas folle la guêpe) nous avons opéré quelques tests pour voir de nos yeux ce que donnerait l’activation des publicités ciblées. Alors qu’un contenu de choix, destiné au public de Forumopera (fin, distingué, mélomane, esthète) nous était promis, nous vîmes apparaître avec horreur des publicités hideuses qui, bien que furtives, entachèrent à jamais l’honorabilité du site. Mais comme le rappelle Sir John, ce n’est pas avec l’honneur qu’on paie ses factures, l’expérience fut conduite sur deux mois : de février à avril 2024. Le bénéfice, avant impôt, fut énorme : 49,92 €.
Voilà, chère lectrice, notre amère expérience. Une idée pourquoi un site culturel génère moins de revenus ciblés que d’autres sites ? Posons la questions à l’Intelligence Artificielle : Est-il imaginable que l’utilisation de cookies dans le cadre de la publicité ciblée sur une site culturel très fréquenté soit moins générateur que sur un site consacré à la pornographie ? Réponse ci-dessous.
Il est tout à fait envisageable que l’utilisation de cookies dans le cadre de la publicité ciblée sur un site culturel très fréquenté soit moins génératrice de revenus que sur un site consacré à la pornographie. Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer :
Nature et audience des contenus : Les sites pornographiques attirent souvent un public très ciblé et engagé, ce qui peut conduire à un taux de conversion plus élevé. Les annonceurs peuvent être prêts à payer des montants plus élevés pour atteindre cette audience spécifique.
Types de produits et services : Les contenus culturels peuvent attirer des publicités pour des événements, des livres, des expositions ou des produits liés à l’art, qui peuvent avoir des marges bénéficiaires plus faibles par rapport aux publicités pour des services et produits liés à la pornographie.
Réglementations et restrictions : Les sites culturels peuvent faire face à des réglementations différentes concernant le type de publicité qu’ils peuvent diffuser, ce qui pourrait limiter les opportunités de monétisation par rapport à un site pornographique, souvent moins restreint dans le choix des annonces.
Perception et acceptabilité : La perception sociale des publicités sur les sites culturels peut être différente de celle sur les sites pornographiques. Les annonceurs peuvent hésiter à associer leur marque à un contenu qu’ils jugent moins acceptable, ce qui peut influencer les revenus générés par la publicité.
En résumé, même si les sites culturels peuvent avoir une audience importante, la nature des contenus et les facteurs associés à la monétisation peuvent rendre les revenus publicitaires moins élevés par rapport à ceux des sites pornographiques.
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