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Faust à l’Auditorium du Louvre : Merci la conserve !

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Brève
12 octobre 2011
Faust à l’Auditorium du Louvre : Merci la conserve !

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Poursuivant ses projections d’opéras filmés en provenance des grands théâtres, après Milan, Moscou et Vienne, l’Auditorium du Louvre nous offre cette saison douze séances extraites d’archives de l’Opéra de Paris, mêlant avec bonheur des productions marquantes de différentes époques*. Outre la possibilité de découvrir des œuvres et des artistes légendaires ou de raviver ses souvenirs, le public amateur d’art lyrique apprécie le confort du lieu, les prix raisonnables, et l’ambiance ciné-club. (Chaque séance est présentée par le directeur de la salle, Jean-MarieTerrasse, parfois assisté de son conseiller musical, Richard Martet.)

Cette année, pour lancer sa Saison à l’Opéra de Paris qui se poursuit jusqu’en juin, l’Auditorium du Louvre pensait créer l’événement ce 10 octobre en offrant à son fidèle public un presque live : la production de France 3 retransmise par satellite en léger différé d’une représentation du nouveau Faust de Gounod à l’Opéra Bastille avec Roberto Alagna — dont nous avons suivi pas à pas les péripéties. C’était sans compter sur une nouvelle grève au jour « J ». Heureusement la représentation précédente avait été intégralement mise en boîte.

Transposé au cinéma par François Roussillon, le film commence par un aperçu des coulisses où Roberto Alagna  en personne nous introduit au grand show Martinoty. Il démarre avec le panache d’une production hollywoodienne pour se terminer, comme on le lui a beaucoup reproché, sur des images Grand Guignol. Les nombreux gros plans permettent de compter les cils des chanteurs et de ne manquer aucun des détails croquignolets de la mise en scène. On peut toutefois regretter que durant cette projection, le niveau élevé en décibels de la diffusion de la bande son n’ait guère permis d’apprécier les nuances de l’interprétation de musiciens et de chanteurs pourtant de haut vol. [BC]

 

* Adrienne Lecouvreur (Benini – Boutté 1994), Les Noces de Figaro (Solti – Strehler 1980), Otello (Santi -Hands 1978), Moïse et Pharaon (Prêtre – Ronconi 1983), L’Enfant et les Sortilèges et Œdipus Rex (Ozawa – Lavelli 1979), La Guerre et la Paix (Bertini – Zambello 2000), Capriccio (Schirmer – Carsen 2004), Carmen (Dervaux – Faggioni 1980), Louise (Cambreling -Engel, 2007). En complément, deux conférences  avec projections d’extraits: « Les grandes voix de l’Opéra de Paris » et « Les Débuts du Baroque. »

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