Forum Opéra

Fernand de la Tombelle, Mélodies

arrow_back_iosarrow_forward_ios
Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
CD
25 avril 2017
Au culot

Note ForumOpera.com

2

Infos sur l’œuvre

Détails

« Hier au soir » (1888)

« Les Larmes » (1889)

« Il me l’a dit » (1884)

« Ischia » (1892)

« Croyez-moi ! » (1888)

« La Croix de bois » (1920)

« Les Papillons » (1891)

« Passez, nuages roses » (1889)

« Cavalier mongol » (1891)

« Souvenir » (1882)

« Promenade nocturne » (1891)

« Elle est loin » (1888)

« Sans toi » (1894

« Sonnet d’Estienne de la Boëtie » (1891)

« Veux-tu les chansons de la plaine ? » (1890)

« Ha ! les bœufs » (1909)

« Chant-Prière pour les Morts de France » (1917)

« Vieille Chanson » (1878)

« Si le roi m’avait donné »

« La Pernette »

« Couplets de Chérubin » (1895)

« Ballade » (1883)

« Pourquoi ? » (1890)

Tassis Christoyannis, baryton

Jeff Cohen, piano

Enregistré au Théâtre Saint-Bernard, Bourges, en janvier 2017-04-15

1 CD Aparté AP148 – 74 minutes

Théodore Dubois, passe encore. Victorin Joncières et Benjamin Godard, soit. Mais Fernand de la Tombelle ? Il fallait un certain culot pour oser consacrer un disque à cet illustre inconnu, organiste et cofondateur de la Schola Cantorum, compositeur de musique sacrée, et auteur d’un ouvrage consacré aux Pâtés de Périgueux. Du culot, le Palazzetto Bru Zane n’en manque heureusement pas, et il ne sera désormais plus permis d’ignorer ce mélodiste délicat (1854-1928). En 2011, le Centre de musique romantique française avait déjà soutenu la publication de ses Sept dernières paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ par le label XXI, mais le reste de la discographie consacrée à La Tombelle se bornait jusqu’ici à ses œuvres pour orgue ou à sa musique de chambre.

Le disque est un peu avare d’informations sur la date de composition de ces mélodies, mais une rapide enquête sur Internet permet de déterminer que, sur les quelque soixante-quinze mélodies qu’on lui doit, les plus anciennes remontent à la toute fin des années 1870, et que La Tombelle composa pratiquement jusqu’à sa mort, une vingtaine d’entre elles ayant été réunies dans le recueil Chansons et rêveries, publié en 1892. La sélection opérée pour le disque se focalise très majoritairement sur les deux dernières décennies du XIXe siècle.

Bien sûr, cette parution ne remet pas en cause les hiérarchies établies, et l’on ne découvrira pas ici un second Duparc. On trouvera ici représentés les diverses tendances de son époque : orientalisme avec « Cavalier mongol », et surtout historicisme avec plusieurs mélodies néo-Renaissance. Comme on pouvait s’y attendre de la part d’un folkloriste comme La Tombelle, l’inspiration populaire est bien représentée : pour « La Pernette », le texte est presque exactement celui de la comptine « Ne pleure pas, Jeannette » ; quant aux Couplets de Chérubin, il s’agit ni plus ni moins de variations sur Malbrough s’en va-t-en guerre. Ce sont là les seules mélodies strophiques, car toutes les autres échappent résolument à ce type de composition encore en vigueur chez certains de ses contemporains.

Au moins Fernand de la Tombelle eut-il souvent le bon goût de choisir des textes intéressants, même s’il faut bien toute l’énergie de sa partition pour faire digérer le poème d’Henri Darsay pour « Ha ! Les bœufs ! marchez droit ! ». On ne compte plus les mises en musique du poème « Les Papillons » de Gautier (Chausson, Debussy, Paladilhe, Louis Vierne, Benjamin Godard, Cécile Chaminade, parmi des dizaines d’autres), et la version La Tombelle n’a pas à rougir de cet illustre voisinage.

Pour ce nouveau volume de sa série consacrée aux mélodiestes français, le PBZ n’a pas changé son équipe, et il faudrait à nouveau chanter les louanges de Jeff Cohen et de Tassis Christoyannis. A ce niveau d’excellence, permettons-nous simplement de chercher la petite bête, et de signaler un « solennelle » prononcé « solen-nelle », et un rien trop de consonnes dans « ma mie », qui devient « mammmie ». Pinaillage ridicule face à la beauté vocale et à la finesse d’interprétation déployées dans ces pièces.

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.
81j5dtc7ntl._sl1200_

Note ForumOpera.com

2

❤️❤️❤️❤️❤️ : Exceptionnel
❤️❤️❤️❤️🤍 : Supérieur aux attentes
❤️❤️❤️🤍🤍 : Conforme aux attentes
❤️❤️🤍🤍🤍 : Inférieur aux attentes
❤️🤍🤍🤍🤍 : À oublier

Note des lecteurs

()

Votre note

/5 ( avis)

Aucun vote actuellement

Infos sur l’œuvre

Détails

« Hier au soir » (1888)

« Les Larmes » (1889)

« Il me l’a dit » (1884)

« Ischia » (1892)

« Croyez-moi ! » (1888)

« La Croix de bois » (1920)

« Les Papillons » (1891)

« Passez, nuages roses » (1889)

« Cavalier mongol » (1891)

« Souvenir » (1882)

« Promenade nocturne » (1891)

« Elle est loin » (1888)

« Sans toi » (1894

« Sonnet d’Estienne de la Boëtie » (1891)

« Veux-tu les chansons de la plaine ? » (1890)

« Ha ! les bœufs » (1909)

« Chant-Prière pour les Morts de France » (1917)

« Vieille Chanson » (1878)

« Si le roi m’avait donné »

« La Pernette »

« Couplets de Chérubin » (1895)

« Ballade » (1883)

« Pourquoi ? » (1890)

Tassis Christoyannis, baryton

Jeff Cohen, piano

Enregistré au Théâtre Saint-Bernard, Bourges, en janvier 2017-04-15

1 CD Aparté AP148 – 74 minutes

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

Les dernières interviews

Les derniers dossiers

Dossier

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Le triomphe des hommes
Julien DRAN, Jérôme BOUTILLIER, Kazuki YAMADA
CD