Charvet-Amiel-Perbost : à vous de voter

A partir du 27 janvier et jusqu’au 16 février, dans le cadre des Victoires de la Musique classique, le public est invité à aider le jury à désigner la Révélation lyrique de l’année. Comme nous vous l’annoncions, les trois concurrents sont cette année Adèle Charvet, Kévin Amiel et Marie Perbost. Hier soir, salle Gaveau, les nommés enregistraient les airs qui vous aideront à les départager. La palme de l’originalité revient à la mezzo, qui a proposé pas moins de quatre airs : « Crude furie » du Serse de Haendel, la romance de Lazuli dans L’Etoile de Chabrier, le premier des Rückert-Lieder et « El vito » de Fernando Obradors. Le ténor n’a pas hésiter à interpréter quelques-uns des morceaux les plus connus du répertoire : « Che gelida manina » de La Bohème et le lamento de Frédéri, extrait de L’Arlésienne de Cilea, avant de conclure sur un ton plus léger avec la Chanson de Pâris de La Belle Hélène. La soprano a commencé, elle aussi, par quelques tubes – l’air de Lauretta dans Gianni Schicchi et l’air des Bijoux dans Faust – pour finalement laisser éclater son sens de la comédie avec « La Tour Eiffel », chanson de Désiré Dihau.