Plutôt que l’avion, elle prend désormais le train. Au métro parisien (qui recommence à peine à circuler), elle préfère la marche à pied. En temps de grève, Julie Fuchs fait comme tout le monde, et redécouvre au passage le plaisir de prendre son temps, comme les chanteurs d’autrefois qui avaient tout loisir de se reposer lorsqu’ils traversaient l’Atlantique en bateau… Prendre son temps, un luxe lorsque l’on a un agenda aussi bien rempli puisque la soprano annonce pas moins de cinq prises de rôle en moins d’une année. Alors qu’elle a derrière elle sa récente Norina zurichoise et qu’elle vient de chanter en décembre Emilie et Fatime des Indes galantes à Bastille, l’attendent dans les prochains mois Despina à Vienne sous la direction de Riccardo Muti, et l’Oiseau de la forêt dans Siegfried à Bastille. Quant au trois autres nouveautés qu’elle fait miroiter, s’agirait-il d’autres rôles belcantistes, dans le prolongement de son disque Mademoiselle ? Grâce aux annonces de saison 2020-21 des maisons d’opéra, on devrait très bientôt en savoir plus…
