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King’s College Choir à Verbier, le must du genre

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Brève
28 juillet 2017
King’s College Choir à Verbier, le must du genre

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Fondé en 1441 par le roi Henri VI, le  King’s College Choir de Cambridge est une extraordinaire chorale composée de 16 jeunes garçons de neuf à 13 ans, 14 jeunes étudiants et deux élèves organistes. Son premier devoir était d’assurer les intermèdes musicaux agrémentant les offices quotidiens et les fêtes religieuses de la Chapelle royale. Avec ses voix pures, douces, mais brillantes, tantôt feutrées, tantôt d’argent, d’or ou de bronze, allant du soprano le plus aigu au baryton léger, le King’s College a atteint une telle unité d’esprit et un tel niveau d’excellence musicale que de nos jours, on peut l’entendre dans les grandes salles de concert du Royaume-Uni, à Londres, Manchester, Birmingham, Cardiff… et même à la BBC. Il est régulièrement invité à se produire aux côtés de l’Academy of Ancien Music, de la Britten Sinfonia et il participe au Concert de Noël avec l’Orchestre Philharmonique de Londres au Royal Albert Hall. Depuis 1936, sa réputation mondiale qui n’a fait que croître lui a valu de nombreuses invitations en Europe, en Amérique, en Asie.

Ce 26 juillet, il est invité dans le cadre très contemporain de l’Église de Verbier dont le clocher s’élance vers les sommets pour un concert empreint de ferveur, de spiritualité et d’humanité. A capella ou discrètement accompagné à l’orgue, le King’s College Choir de Cambridge interprète des œuvres qui comptent parmi les plus belles pages de chant liturgique composées entre les XVIIe et XXe siècles, par Tomkins, Byrd, Purcell, Brahms, Bruckner, Vaughan-Williams, Howells et Elgar. En complément, deux pièces d’orgue en solo, brillamment exécutées par Henry Websdale. D’abord, le mélodieux Offertoire sur les Grands Jeux de Francois Couperin, extrait de la Messe pour les couvents, composé en 1690. Puis, en deuxième partie, le somptueux Prélude en ré mineur, BWV 554, de Johann Sebastian Bach. Bien qu’un peu moins nombreux après l’entracte, le public a applaudi avec enthousiasme. Ce qui lui vaut d’entendre en bis L’Hymne à la Vierge de Britten parfaitement articulé. On ne saurait faire plus idiomatique.

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© Aline Paley

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