Les Salzburger Festspiele se tiendront cette année, si tout va bien, du 31 juillet au 22 août. Pas moins de 200 levers de rideaux prévus dans les différentes salles : opéras, concerts, théâtres et programmes pour la jeunesse. Dans sa présentation de l’édition 2022 Helga Rabl-Stadler fait ses adieux au Festival en tant que Präsidentin der Salzburger Festspiele et place la présente édition sous le signe de « l’art en tant que langage ».
Parmi les concerts, la 13e symphonie de Chostakovitch avec Dmitry Ulyanov (direction Teodor Currentzis), le Stabat Mater de Haydn (Carolyn Sampson et Bogdan Volkov), Jeanne d’Arc au bûcher avec Isabelle Huppert en Jeanne, le rare Jakob Lenz de Wolfgang Rihm dirigé par Maxime Pascal, un Messiah par le Concert des Nations de Jordi Savall ; une originalité avec les deuxièmes actes de Samson et Dalila et de Parsifal (Garanča, Jovanovich, Volle / Baremboïm).
Côté opéras, les réjouissances débuteront avec le rare dyptique Le Château de Barbe-Bleue / De Temporum Fine Comoedia (Orff). Puis Il trittico dans lequel Asmik Grigorian tiendra trois rôles (Lauretta de Schicchi, Giorgetta du Tabarro et le rôle-titre de Suor Angelica (direction musicale Franz Welser-Möst). Une Zauberflöte dirigée par Joana Mallwitz, un Barbiere di Siviglia monté par Rolando Villazón avec Nicola Alaimo dans le rôle-titre et la Bartoli en Rosina.
Mais encore Katia Kabanova mise en scène par Barrie Kosky, Aida dirigé par Alain Altinoglu avec Roberto Tagliavini, Anita Rachvelishvili, Elena Stikhina, Piotr Beczala, Erwin Schrott et Luca Salsi, et pour terminer, malheureusement en version concert, une Lucia di Lamermoor taille patron avec Lisette Oropesa, Ludovic Tézier et Benjamin Bernheim, le tout sous la direction de Daniele Rustioni.
Tout le programme est à retrouver ici.