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PUCCINI, Madama Butterfly — Monte-Carlo

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Spectacle
18 novembre 2021
Cio-Cio à Monaco

Note ForumOpera.com

4

Infos sur l’œuvre

Tragédie japonaise en 3 actes

Livret de Giuseppe Giacosa et Luigi Illica

Créée le 17 février 1904 au Teatro alla Scala, Milan
(version révisée créée le 28 mai 1904 à Brescia)

Détails

Mise en scène
Mireille Laroche
Décors
Guy-Claude François
Costumes
Danièle Barraud
Lumières
Laurent Castaingt

Cio-Cio-San
Aleksandra Kurzak
Suzuki
Annalisa Stroppa
Pinkerton
Marcelo Puente
Sharpless
Massimo Cavaletti
Goro
Philippe Do
Yamadori
Vincenzo Cristofoli
Le bonze
Fabio Bonavita
Kate Pinkerton
Federica Spatola
Le Commissaire impérial
Luca Vianello
L’Officier d’état-civil
Matthew Thistleton
La mère de Cio-Cio-San
Rosa Tortora
La tante de Cio-Cio-San
Rosella Antonacci
La cousine de Cio-Cio-San
Chiara Iaria
L’enfant
Marcel Michel

Chœur de l’Opéra de Monte-Carlo

Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo

Direction musicale
Giampaolo Bisanti

Opéra de Monte-Carlo, mardi 16 novembre 2021, 20 heures

Ah, on n’oubliera pas, à la fin de Madame Butterly, éclairée par un soleil rouge, la vision d’Aleksandra Kurzak s’enfonçant un sabre dans la poitrine tandis que de la fosse montaient les derniers sanglots de la musique de Puccini !

On avait beau avoir vu cent fois Madame Butterfly, on était pris à nouveau par l’épilogue du drame – et par la musique de Puccini qui vous envahit et abolit le temps. Elle était là, cette femme désespérée à laquelle son mari infidèle veut enlever son enfant ! On y croyait. « Préparez moi quelque chose qui fasse pleurer le monde, avait dit un jour Puccini à son librettiste ! » C’était réussi.

Dans le magnifique spectacle donné à l’opéra de Monte-Carlo, Alexandra Kurzak explose dans le rôle de Cio-Cio San. Elle est une soprano admirable et une émouvante tragédienne. Elle fait passer son personnage de la légèreté du premier acte à la naïveté du second, au désespoir du troisième. Elle va, vient, dévorée d’amour, bute ses ailes de papillon aux murs et au drame qui l’entourent. Son air « Un bel di vedremo » suscita une explosion d’applaudissements.


Aleksandra Kurzak et Marcelo Puente © Alain Hanel

La mise en scène est celle, poétique et traditionnelle, de Mireille Larroche, déjà vue à Avignon, qui date de 2005. Des pavillons japonais se dressent au dessus de la ville. On voit passer au loin, en ombres chinoises, un défilé de geishas sous leurs ombrelles tournoyantes. Tout est soigné, pensé jusqu’au moindre détail.

Aux côtés d’Aleksandra Kurzak, Monaco nous offre avec Marcelo Puente le Pinkerton du Covent Garden, de la Monnaie, du Staatsoper de Vienne. Il est ardent, charmeur, possède une voix tranchante, des aigus rayonnants, des élans vibrants.

Massimo Cavaletti, à la voix large et bien timbrée, est un Consul de grande classe.

Annalisa Stroppa est dotée d’une voix corsée, bien conduite. On est ému par son personnage de Suzuki.

Philippe Do est brillant dans son personnage de marieur professionnel, roué et lâche.
Fabio Bonavita met le bronze de sa voix au service du bonze.   

Toutes les interventions secondaires sont de qualité, assurées sans défaut par des solistes du chœur.

Le chœur de Monte-Carlo, précisément, ne mérite qu’éloges.

Même si on eût aimé à certains moments des couleurs plus transparentes, le chef Giampaolo Bisanti a fait monter de la fosse une musique puissante, envoûtante, enveloppant avec rondeur le chant des solistes.

L’opéra de Monte-Carlo a ainsi sa place dans les événements de gala qui se déroulent en ce moment pour la Fête nationale monégasque.

 

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Tragédie japonaise en 3 actes

Livret de Giuseppe Giacosa et Luigi Illica

Créée le 17 février 1904 au Teatro alla Scala, Milan
(version révisée créée le 28 mai 1904 à Brescia)

Détails

Mise en scène
Mireille Laroche
Décors
Guy-Claude François
Costumes
Danièle Barraud
Lumières
Laurent Castaingt

Cio-Cio-San
Aleksandra Kurzak
Suzuki
Annalisa Stroppa
Pinkerton
Marcelo Puente
Sharpless
Massimo Cavaletti
Goro
Philippe Do
Yamadori
Vincenzo Cristofoli
Le bonze
Fabio Bonavita
Kate Pinkerton
Federica Spatola
Le Commissaire impérial
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Matthew Thistleton
La mère de Cio-Cio-San
Rosa Tortora
La tante de Cio-Cio-San
Rosella Antonacci
La cousine de Cio-Cio-San
Chiara Iaria
L’enfant
Marcel Michel

Chœur de l’Opéra de Monte-Carlo

Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo

Direction musicale
Giampaolo Bisanti

Opéra de Monte-Carlo, mardi 16 novembre 2021, 20 heures

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