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Gregory Kunde, le ténor pluriel

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Actualité
5 mars 2012

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Gregory Kunde, le ténor pluriel

par Christophe Rizoud

 

Il y a plusieurs ténors en Gregory Kunde : le lyrique qui échafauda sa carrière à partir de Rodolfo et d’Alfredo ; le contraltino rossinien à la virtuosité inépuisable ; le romantique parti bravement à la conquête du répertoire français ; le baritenore de la maturité, sauvage et rugissant ; puis aujourd’hui celui qui chante Arrigo, Tito ou prochainement à Strasbourg Raoul des Huguenots en envisageant Britten et Don José. Déchiffrage d’une vocalité multiple. 

 

Les années d’apprentissage

 

« J’ai eu la chance pendant mes années d’apprentissage de côtoyer Alfredo Kraus, qui est devenu un mentor pour moi » nous confiait Gregory Kunde à Pesaro en 2007. En interprétant cette année-là pour la première fois le rôle-titre d’Otello, le ténor américain (né en 1954 dans l’Illinois) réussissait à 53 ans une nouvelle volte-face dans une carrière déjà riche en rebondissements.

 

Tout débute en 1978 par un engagement au Chicago Lyric Opera : la rencontre avec Alfredo Kraus, qui enseigne à son jeune confrère comment utiliser un registre aigu que sa participation dans un groupe de rock, The White Elephant, lui avait déjà appris à contrôler ; et la découverte de la scène à travers une série de seconds couteaux : Cassio  (Otello), Prunier (La rondine), Vanya (Katya Kabanova), Tybalt (Roméo et Juliette)… A la fin des années 1970, la Rossini Renaissance en est encore à ses balbutiements. C’est donc naturellement que Gregory Kunde s’oriente vers les rôles les plus en adéquation avec sa vocalité conformément à l’attente du public : Rodolfo (La Bohème), Alfredo (La Traviata), le Duc de Mantoue (Rigoletto), etc. Un début de parcours sans grand éclat. La voix si l’on en juge par divers témoignages ne possède pas une étoffe des plus nobles ; la puissance est limitée. L’aigu et la ligne en font le prix. C’est insuffisant pour ces ténors lyriques qui doivent briller d’abord par la séduction du timbre. Il faut attendre Arturo dans Les Puritains de Bellini en 1987 à Montreal pour que Gregory Kunde découvre la liberté interprétative qu’offre le Bel Canto. Une première page est tournée.

A travers Arturo se dessinent des constantes que ni les ans, ni les rôles n’altèreront totalement : l’aigu apparemment facile, d’une hauteur exceptionnelle (faut-il rappeler le contre Fa à pleine voix de Bianca e Fernando en 1991 à Catane qui figure en tête du palmarès de tous chasseurs de notes extrêmes) ; mieux que la bravoure, le courage avec lequel le ténor aime relever les défis, sur scène comme à la ville ; un physique enfin qu’une blondeur virile semble prédestiner à ces héros d’un autre temps. L’Otello pesaresque nous en offrira une nouvelle preuve : Gregory Kunde porte beau le collier et la crinière léonine.

 

Au service du Bel Canto

 

La technique se met alors au service d’une école dont elle découvre comment réinventer les codes. Le centre de la voix se déporte vers l’aigu, l’agilité est décuplée, l’imagination sollicitée pour orner les reprises. A la demande de Riccardo Muti lors des représentations de La Donna del lago en 1992, Gregory Kunde apprend à écrire ses propres variations.

Erreur de casting d’ailleurs que ce Rodrigo milanais aux côté de Cecilia Gasdia et Bruce Ford. Gregory Kunde, s’il possède désormais la syntaxe rossinienne, n’est pas encore le baritenore requis par la partition. Dans la taxonomie belcantiste, notre chanteur se rapproche davantage du contraltino, cette vocalité dont Giovanni David (1790-1864) a tracé l’exact contour, capable aussi bien d’orner que de négocier voix de tête et de poitrine pour évoluer avec aisance sur les sommets.

 

La rencontre avec Rossini n’a pas attendu une année 1992 riche en faits d’armes. Déjà, un Guillaume Tell français au Théâtre des Champs Elysées en 1989, avec José van Dam dans le rôle titre, apparaît au choix comme un coup de poker ou comme une prescience. A l’occasion des auditions préalables, Alberto Zedda découvre ce jeune ténor, suffisamment intrépide, pour postuler à 35 ans le rôle aux 22 contre Ut. Trois ans plus tard, il lui propose un défi différent mais tout aussi redoutable : chanter Idreno (Semiramide) au Festival de Pesaro. Lors des répétitions avec orchestre, alors que Gregory Kunde s’apprête à entonner « Ah, dov’è, dov’è il cimento », le premier des deux airs que lui octroie la partition, Zedda l’interrompt : « inutile, c’est bon, on le coupe ! ». La tradition depuis longtemps a imposé qu’on évite cette chausse-trape au ténor qui a déjà suffisamment à faire au 2e acte avec « la speranza piu soave ». Mais Kunde, qui a préparé ses propres variations, se récrie et profite de la pause pour faire entendre son interprétation. Le maestro, plongé dans des papiers, ne semble pas l’écouter quand, au bout d’un moment, il lève la tête et s’exclame « Ah, mais c’est très bien ça ! ». Et l’air est conservé. Une captation sur le vif publiée par Ricordi place cet Idreno au sommet de la discographie, pour l’aigu inépuisable, pour la virtuosité qu’aucune des innombrables ornementations imaginées ne semble mettre en péril, pour l’élégance de la ligne. Puis il y a la matière gutturale du timbre, un gris brun, une pâte suave et rauque à la fois, immédiatement reconnaissable. Une carte de visite.

Pesaro devient un passage obligé : Rinaldo (Armida) en 1993 aux côté de Renée Fleming dont subsiste chez Sony un enregistrement, sinon de référence du moins le plus équilibré de la discographie ; Arnold (Guillaume Tell) en 1995, Ricciardo (Ricciardo e Zoraide) en 1996 où Kunde ressuscite les mânes de Giovanni David pour lequel le rôle fut composé.

 

En 1994, alors qu’il interprète Lindoro (L’Italienne à Alger) à Madrid, Gregory Kunde apprend qu’il est atteint d’un cancer. Il affronte cette épreuve avec la vaillance qui caractérise ses prises de rôles. Mais en silence. Dans les années 1990, une telle maladie peut mettre un terme à une carrière. Quand il revient sur scène, en 1995, dans Don Pasquale, il choisit de ne pas expliquer pourquoi ses cheveux ont disparu. Ce n’est que huit ans plus tard qu’il brisera l’omerta, évoquant sur son site Web son combat contre la maladie, positivant – à l’américaine – une affliction qu’il considère comme une leçon de vie, racontant comment malgré les effets néfastes de la chimiothérapie, il est devenu en 2002 le père d’une petite Isabella (ces pages ont aujourd’hui disparu).

 

Salut à la France

 

La chimiothérapie n’a pas que des effets néfastes. Quand il recommence à chanter, après six mois de silence forcé, Gregory Kunde constate que sa voix a gagné en puissance sans que l’aigu et la souplesse en paraissent affectés. Le timbre a lui aussi conservé ce toucher feutré, si caractéristique. Son répertoire pour autant ne change pas. Belcantiste avant tout. Après Don Pasquale, Madrid applaudit son Arturo (I puritani) et Paris l’accueille dans I Capuleti e i Montecchi. Mais derrière le contraltino qui sur la crête de la portée s’étourdit de roulades, se cache aussi l’amoureux du répertoire français. Tonio de La Fille de régiment proposée en 1999 par l’Opéra de Nice concilie ces deux visages d’une même voix.

La qualité de l’élocution française, Gregory Kunde la doit à un travail acharné et à l’écoute répétée de nombreux enregistrements. On se souvient du Guillaume Tell à Paris en 1989 où le ténor avait pris pour modèles Nicolaï Gedda et Alain Vanzo, deux cadors de la prononciation. La découverte de notre langue date de 1986 avec Nadir des Pêcheurs de Perles, à Nice. Il a bénéficié aussi des conseils de l’experte en la matière, Janine Reiss, qui lui reproche d’essayer de sonner trop français : « Ouvrez davantage votre voix, comme si vous chantiez en italien ! ». Tant d’efforts portent leurs fruits. Si le rôle de Julien dans Louise à Génève en 1993 peut sembler prématuré, ce n’est pas en raison d’une moindre maîtrise de la langue française mais parce que l’orchestre de Gustave Charpentier, sous influence wagnérienne, dresse face à cette voix alors en mal de puissance une paroi sonore difficile à transpercer. Laerte d’Hamlet, l’opéra d’Ambroise Thomas qu’il enregistre à la même époque sous la direction d’Antonio De Almeida, convient mieux à l’élégance virile d’un chant dont on retrouve ici le souci de la ligne et les teintes automnales.

 

Preuve de reconnaissance, Gregory Kunde est appelé de nouveau par EMI en 1997 pour donner la réplique à Natalie Dessay dans Lakmé. Ce n’est pas le ténor mais la soprano, alors à l’apogée de ses moyens dans une tessiture correspondant à sa vraie nature vocale, qui motive ce nouvel enregistrement. Et il faut bien reconnaître que Gregory Kunde joue les utilités face à une Lakmé qui ne se contente pas de faire tinter les clochettes mais assouvit ses envies de théâtre en explorant les subtilités d’un rôle plus complexe qu’il n’y parait. Sauf à concevoir un Gérald aux tempes grisonnantes. Restent le phrasé et la finesse. C’est suffisant pour ne pas disqualifier une intégrale qui, Natalie Dessay aidant, fait référence, même si Vanzo demeure insurpassable, tout comme Bacquier en Nilakantha supplante aisément van Dam.

 

L’effet Berlioz

 

De son propre aveu, le répertoire français « colle à la voix » de Gregory Kunde. Question de sonorités autant que d’affinités. L’influence d’Alfredo Kraus avec lequel le ténor a découvert Manon et Faust n’est pas étrangère à cette orientation. Puis, l’émission, concentrée en raison des origines américaines du chanteur, se prête mieux à la langue de Molière qu’à celle de Dante, plus ouverte. Les rayons du soleil italien ont souvent du mal à traverser les nimbo-stratus du timbre. Dans ce paysage à la lumière voilée, la rencontre avec Berlioz va venir bousculer la donne vocale.

 

En 2002, John Eliot Gardiner demande au ténor américain d’interpréter le rôle-titre de Benvenuto Cellini à Zurich, qu’il enregistrera un an après sous la direction de John Nelson à l’occasion du bicentenaire de Berlioz, en remplacement de Roberto Alagna. Convaincu par son interprétation, Gardiner lui propose Enée dans Les Troyens au Châtelet. 

Un DVD chez Opus Arte témoigne aujourd’hui de l’accomplissement de ces représentations parisiennes. Chef d’orchestre et interprètes communient dans une même volonté de retour aux sources. La mise en scène de Yannis Kokkos, d’une sobriété bienvenue, ne vient en rien contredire ce dessein. Seul inconvénient : Anna Caterina Antonacci en Cassandre brûle d’un feu tel qu’elle renvoie dans l’ombre ses partenaires, à commencer par Gregory Kunde dont on oublie trop souvent de souligner l’intérêt musicologique d’une interprétation qui prend pour référence Adolphe Nourrit. Cet Enée vaut mieux qu’un ton châtié que certains ont dit effacé ; il représente une heureuse alternative à tous les wagnériens auxquels on avait pris l’habitude de confier le rôle : Vickers, Heppner… Plus de science et de raffinement, moins de force et de violence mais autant d’énergie. Gregory Kunde entoure de velours le gant de fer avec lequel le chef des Troyens brandit son chant comme une épée.

 

A la même époque, le ténor aborde La Damnation de Faust qui devient rapidement l’épicentre de son répertoire. Tout en révélant les origines belcantistes de Faust, de Benvenuto Cellini et d’Enée, Gregory Kunde développe son registre central. Ce médium élargi servira désormais de socle aux rôles à venir.

 

De contraltino à baritenore

 

Revers de la médaille : les rôles de contraltino que l’on continue de proposer au ténor américain ne correspondent plus à sa vocalité. La voix, déportée vers le centre, a perdu en agilité ce qu’elle a gagné en largeur. Le retour à Pesaro dans Semiramide, après sept ans d’absence, atteste la transformation. L’Idreno de 2003 apparaît comme le pâle reflet de celui qui en 1992 multipliait vaillamment les coloratures. Argirio dans Tancredi un an après, l’aigu émoussé mais le souffle toujours contrôlé, semble mieux campé sur ses vocalises. Il faut dire que la partition est moins exigeante. Dans ce contexte, le récital « In love and war » que publie alors VAI Audio la même année intervient trop tard. En compilant les grands airs pour ténor composés par Rossini, il ne fait que souligner l’altération du chant. Idreno – encore – à Paris en 2006 sonne le glas. Même si, par indulgence, l’air du 1er acte a été cette fois bel et bien coupé, celui du second, « La speranza più soave », moucheté de paillettes grises, est désormais hors de portée.

 

Méphistophélès dans Doktor Faust de Busoni représente une issue de secours que Gregory Kunde se refuse d’emprunter. Il est trop tôt pour renoncer à une école de chant sur laquelle ont été établis près de 30 ans de carrière. Le ténor envisage Mozart, Tito et Idomeneo, deux souverains auxquels il pourrait prêter style et maturité, mais c’est Rossini qui à nouveau pointe ses bajoues. En 2007 à Pesaro, Giuseppe Filianoti renonce au dernier moment à chanter Otello. Désemparé, Zedda appelle Gregory Kunde à la rescousse et c’est une révélation.

 

 

Berlioz aidant, le ténor n’hésite plus à utiliser toutes ses ressources vocales. D’une puissance décuplée par la technique mais toujours orthodoxe, son maure a mangé du lion. Le baritenore surgit casqué des cendres du contraltino, la grammaire rossinienne suffisamment maîtrisée pour hérisser le chant de vocalises, le medium suffisamment solide pour asseoir la voix, le grave encore un peu artificiel mais l’aigu vainqueur même s’il grimpe moins haut. Ermione en 2008, Zelmira en 2009 consacrent cette nouvelle orientation. Après Giovanni David, voilà que revit Andrea Nozzari, cet autre ténor mythique aux dimensions duquel Rossini tailla Otello, Pirro et Antenore. Gregory Kunde peut aussi renouer avec Roderigo de La Donna del lago qui à présent correspond véritablement à son profil vocal. Le virage est négocié.

 

Les nouveaux défis

 

« Durant les trente premières années de ma carrière, j’ai réglé mon pas sur celui d’Alfredo Kraus » confiait Gregory Kunde à Mehdi Mahdavi en novembre 2008*. Même si le ténor américain n’a pas restreint son répertoire avec la même prudence que son ainé, il semble qu’aujourd’hui la bride soit définitivement lâchée. Depuis la fin des années 2000, se multiplient les rôles et les risques à un rythme effréné. Berlioz et Rossini toujours – pas une saison sans Damnation de Faust, La Donna del lago récemment à Genève, Otello prochainement à Bruxelles – ; le Bel canto romantique encore – Poliuto à l’automne 2010, Anna Bolena en janvier 2011, Gemma di Vergy en septembre de la même année, La Straniera à Zurich en 2013 – ; le répertoire français dans ce qu’il a de plus péremptoire – Les Huguenots à Strasbourg et juste avant Alceste à Copenhague – ; Mozart – La clemenza di Tito à Aix l’été dernier, Idomeneo à Bruxelles en mars 2010 – et même Verdi ! Non pas les ténors gracieux des débuts – Mantoue, Germont – mais les poids moins légers – Arrigo d’I Vespri siciliani  et, en juin 2012, Riccardo d’Un ballo in maschera.

A l’approche de la soixantaine, Gregory Kunde a encore de la bravoure à revendre. Le contre-Ré ne l’effraie toujours pas, ainsi qu’il l’exposait lors de son dernier récital au Théâtre des Champs-Elysées (cf. le compte-rendu d’Antoine Brunetto). Il subsiste dans son chant une science et un engagement qui transcendent le grisonnement du timbre et les griffures des ans. Mais le temps presse. Voici avant qu’il ne soit trop tard le moment de réaliser les projets qui vaguent encore dans les limbes : Peter Grimes (Britten est l’un de ses compositeurs favoris), Don José et pourquoi pas Siegfried qu’on lui proposa dans la foulée de Doktor Faust et qu’à rebours de son tempérament, il eut la sagesse de refuser.

 

Ensuite, d’autres voies se dessinent pour ce ténor pluriel. L’enseignement peut-être, plus sûrement la direction musicale qu’étudiant, il délaissa après avoir vu Carmen pour se consacrer au chant. En 1999, Gregory Kunde anime avec son épouse un atelier de technique vocale pour les choristes de l’église Saint-Joseph à Penfeld (NY). Emballés, ces étudiants d’un jour décident de fonder leur propre chœur auquel ils donnent le nom de leur professeur. Ainsi est née The Gregory Kunde Chorale qui, à une cadence de trois concerts par an – un avec piano, deux avec orchestre – est devenu l’un des meilleurs ensembles vocaux de la région. Un perspective de reconversion, à moins que le ténor ne décide de passer de la scène à la fosse, comme peut le laisser supposer cette Maria di Rohan qu’il vient de diriger en octobre 2011 dans le cadre du Festival Donizetti de Bergame. Une nouvelle corde à un arc qui en comptait déjà plusieurs. 

 

Repères discographiques et vidéographiques

 

1991 – Bianca e Fernando, Vincenzo Bellini, Nuova Era (Fernando)

1992 – Semiramide, Gioachino Rossini, Ricordi/Hommage (Idreno)

1993 – Hamlet, Ambroise Thomas, EMI (Laërte)

1993 – Armida, Gioachino Rossini, Sony Classical (Rinaldo)

1997 – Lakmé, Léo Delibes, EMI, (Gerald)

2003 – Benvenuto Cellini, Hector Berlioz, Virgin Classics (Benvenuto Cellini)

2003 – Les Troyens, Hector Berlioz, DVD Opus Arte (Enée)

2004 – In love and war, arie rossiniane per tenore, VAI AUDIO

2006 – La donna del lago, Gioachino Rossini, Opera Rara (Rodrigo di Dhu)

2006 – Doktor Faust, Ferruccio Busoni, DVD Arthaus Musik (Mephistopheles)

2008 – Ermione, Gioachino Rossini, DVD Dynamic (Pirro)

 

* www.altamusica.com

 

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