Forum Opéra

Les perles du baroque

arrow_back_iosarrow_forward_ios
Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Dossier
20 octobre 2016
Les perles du baroque

Infos sur l’œuvre

Détails

Le mot « baroque » servait d’abord à décrire l’irrégularité d’une perle. Or toutes les stars de l’opéra baroque actuel ont pour qualité commune la singularité de cette couche de nacre : voix rares, voire bizarres au sens baudelairien du terme. Il s’agira donc dans ce dossier de :

  1. mettre en lumière des artistes qui connaissent le succès dans ce répertoire (nous voulons ainsi à notre mesure pallier ce qu’il leur coûte en termes de notoriété à préférer chanter Alcina que Violetta ou Mitridate que Don José) ;
  2. souligner, via leurs différentes spécificités, à quel point la musique baroque autorise elle aussi des interprétations variées, loin de la caricature sous forme de chapelle bannissant le vibrato à laquelle beaucoup réduisent encore ce qu’ils croient être une « école » de chant univoque.

Et pour ceux dont la curiosité est déjà insatiable, un petit collier de perles est aussi en construction ici. Pour les perles d’origine, on se référera à l’excellent et très documenté Quell’usignolo.


 

Nathalie Stutzmann, l’ombrageuse
Le premier portrait de cette série est dédié à celle qui reste l’une des rares authentiques contraltos de ces 30 dernières années,  dont la carrière a toujours oscillé entre l’opéra baroque et lied romantique avant de se déployer  à présent dans la direction d’orchestre.

Richard Croft, le noble éclat du tourment

Vigueur, étendue de la voix, souplesse de la vocalise et finesse d’émission… Richard Croft est notre deuxième « perle du baroque ». Noblesse oblige.

Karina Gauvin, style rocaille

Karina Gauvin est un soprano atypique : ce ne sont pas des limites mais une signature, sa bizarrerie, un style que l’actrice sait transformer en charme.

Ann Hallenberg, l’électrique

Certains chanteurs ne brillent pas tant par l’opulence de leurs moyens, le moelleux de leur timbre ou la précision de leur technique que par la tension de leur chant. Or à l’opéra comme en électricité, intensité et tension sont profondément liées. C’est particulièrement le cas chez Ann Hallenberg.

Romina Basso, la nébuleuse

Un nuage céleste dans lequel l’air manque, étouffé par la poussière, et dont les volutes nimbées par la lumière font la beauté : c’est là tout le charme de la voix de notre nouvelle « perle du baroque », Romina Basso.

Diego Fasolis, le magicien

Dynamique ou harmonique ? Ils sont rare les chefs qui réussissent la synthèse de ce qui semblait opposé et peuvent la porter sur toutes les partitions, Diego Fasolis fait partie de ces magiciens.

Kobie van Rensburg, le cap de la virilité

Ténor à la virilité idéale, altier et sauvage mais jamais bestial, Kobie van Rensburg eut une carrière hélas assez courte mais suffisamment originale pour figurer parmi nos perles du baroque.

 

Sonia Prina, la rockeuse

Mezzo-soprano à l’ambitus certes assez court mais à la vocalisation agile et à la présence scénique enflammée, Soni Prina est tout l’inverse d’un oiseau mécanique : c’est une rockeuse…

 

 

Blandine Staskiewicz, une nouvelle Galatée

Blandine Staskiewicz n’est pas nacrée ; elle a la dureté du marbre que langage et théâtre viennent sculpter et animer, sorte de Galatée dont les chefs d’orchestre seraient le Pygmalion.

 

Sandrine Piau, le diamant

Portrait en quelques airs de Sandrine Piau, voix minérale qui, par son éclat et ses diverses facettes, évoque le diamant.  

 

Sara Mingardo, l’écho lancinant du désespoir

Sara Mingardo accroche d’abord par la couleur très mate du timbre, puis on remarque la grande diseuse, la belcantiste précise et enfin l’économie de moyens qui rend l’expression plus juste et sincère, d’une grande intériorité.

Ottavio Dantone, l’alchimiste

Parmi les sorciers de la direction d’ensembles baroques, Ottavio Dantone fait clairement partie des alchimistes.

 

Marijana Mijanovič, l’hallucinogène

Marijana Mijanovič est une artiste hallucinogène. Certes, le jeu de mot avec son prénom était tentant pour le musicographe cabotin mais il y a des raisons plus valables à ce choix.

Malena Ernman, l’acrobate

Malena Ernman est une chanteuse tout terrain, du baroque à Weill et même l’Eurovision, cette actrice à l’énergie dévorante déploie un chant animal et ravageur, non exempt d’autodérision.

Silvia Tro Santafé, de cuivre martelé

A chacun sa préférence pour les bois ou pour les cuivres. Silvia Tro Santafé pourrait être un hautbois auquel des sentiments extrêmes confèrent des sonorités de trompette.

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.
Silvia Tro Santafé © DR

Infos sur l’œuvre

Détails

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

Dans les profondeurs du baroque
CDSWAG

Les dernières interviews

Les derniers dossiers

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Encyclopédie subjective du ténor
Dossier