Forum Opéra

Un jour, une création : 10 septembre 1838, le naufrage de « Malvenuto Cellini ».

Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Zapping
10 septembre 2016

Infos sur l’œuvre

Détails

En 1834, Berlioz entreprend d’écrire un nouvel opéra comique. Il avait découvert les Mémoires du célèbre sculpteur Benvenuto Cellini et demandé à Barbier et de Wailly d’en tirer un livret. Le directeur de l’Opéra-Comique rejette le projet aussitôt. Il faut dire que Berlioz compte alors nombre d’ennemis, de sa personne comme de sa musique. Charles Duponchel, le nouveau directeur de la salle le Peletier, siège de l’Opéra de Paris, accepte le livret à condition de ramener l’œuvre de 4 à 2 actes et de retirer les dialogues parlés. Berlioz compose la partition sur deux années et les répétitions, difficiles, durent 6 mois, au milieu desquels Berlioz tente de se porter candidat à la reconstruction et à la direction du théâtre des Italiens qui venait de brûler, ce qui provoque une violente cabale contre lui. Berlioz revient donc à son opéra dont la création, repoussée au 10 septembre 1838, est un désastre. Seule la merveilleuse ouverture est acclamée, mais « on siffla tout le reste avec un ensemble et une énergie admirables » comme le raconte Berlioz lui-même. Œuvre incomprise, parfois aujourd’hui encore où elle est malheureusement rarement représentée, elle a donné lieu tout de suite à l’une des caricatures les plus célèbres de Berlioz par Benjamin qui, au-dessous d’un dessin représentant la scène de l’Opéra façon théâtre de marionnettes sur lequel un Berloz échevelé compose et joue de plusieurs instruments en même temps, écrit : « Grrande (sic) représentation extraordinaire de MALVENUTO CELLINI avec pasquinades littéraires et arlequinades musicales… A la fin de la parade, une grrande  (sic) statue sera coulée… l’auteur aussi ». Quoi de plus symbolique, pour illustrer l’amère désillusion de Berlioz, que l’air « Seul pour lutter, seul avec mon seul courage… », suivi du célèbre « Sur les monts les plus sauvages » ici chantés par Nicolaï Gedda dans la version insurpassée de Colin Davis.

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.
Un jour, une création : 10 septembre 1838, le naufrage de « Malvenuto Cellini ».

Infos sur l’œuvre

Détails

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

A contempler sans modération !
CDSWAG

Les dernières interviews

Les derniers dossiers

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Tamerlano a 300 ans !
Zapping