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Borodina l’enchanteresse

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Brève
18 octobre 2011
Borodina l’enchanteresse

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Il lui a suffi de commencer à chanter et tous les cœurs des mélomanes venus entendre son récital de mélodies russes se sont ouverts à la caresse enveloppante de sa voix. Consacré à l’âme russe retrouvée et éternelle, avec des pièces signées des compositeurs du Groupe des Cinq, puis des Chansons espagnoles de Chostakovitch et deux romances de Georgui Sviridov, le programme de ce récital d’Olga Borodina à Marseille forme une parure de joyaux assemblés pour leur matière, leur couleur et leur rendu à la lumière. Les titres (« Ce dont je rêve dans la nuit », « Les nuages commencent à se disperser », « Le désir », « La statue de Tsarskoïe Selo », « Le clair de Lune », « Je l’aimais ») disent la palette des sentiments et des émotions exprimés dans ces miniatures. L’interprétation d’Olga Borodina est d’autant plus enivrante que son chant semble l’expression spontanée et naturelle d’une sensibilité qui s’abandonne à des confidences d’une bouleversante intimité. Ce n’est que plus tard que l’on mesurera tout ce que cette floraison suppose de contrôle et de maîtrise de son instrument, d’elle-même. Sur le moment, on est voluptueusement captif de ce tissu de soie vibrante, emporté par la virtuosité des Chansons espagnoles de Chostakovitch. Le lyrisme plus large  requis par Sviridov permet à la voix de se déployer dans la plénitude de son ampleur. Comment pourrait-on la laisser s’en aller ainsi ? Alliant bonne grâce et majesté, accompagnée superbement par Dmitri Yefimov, la cantatrice consent trois bis, une nouvelle mélodie russe, la berceuse extraite des Sept chansons populaires espagnoles de Manuel de Falla – choix dans la ligne du programme consacré au groupe des Cinq – et pour satisfaire à la demande « Mon cœur s’ouvre à ta voix ». Faut-il préciser que ce rappel de sa Dalila in loco porte l’enthousiasme à incandescence ? On sort pantelant de ce long moment de jouissance ! [Marseille,13 octobre. MS] 

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