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Gilbert & Sullivan en compétition

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Brève
28 août 2015
Gilbert & Sullivan en compétition

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Le festival Gilbert & Sullivan de Harrogate offre à des groupes très divers (troupes locales, amateurs, universités) la possibilité – certainement unique au monde – de venir présenter leurs productions dans le cadre de sa programmation officielle, à côté de troupes professionnelles. Le Royal Hall est mis à la disposition des 13 compagnies internationales entrant en compétition pour le trophée de Champion du Festival. Le théâtre de Harrogate est réservé à la compétition UNIFest qui présente cette année 8 groupes universitaires. Enfin, 4 troupes d’amateurs ont également présenté leur travail. Dans tous les cas, des orchestres professionnels du festival accompagnent les compétiteurs.
Sans pouvoir citer les très nombreux lauréats, mentionnons le vainqueur international, la Blue Hill Troupe de New York pour Patience ; deuxième prix le Cape Town Gilbert & Sullivan pour un très joli Mikado, et troisième prix le WWOS (Wickham’s Wandering Oldetyme Stagers) pour HMS Pinafore. Meilleur metteur en scène, Gary Slavin pour Patience, meilleur chef d’orchestre Andrew Nicklin pour The Yeomen of the Guard. Du côté des Universités, le vainqueur est le Dauntless Theatre pour The Mikado, et le second prix revient à The University of York G&S Society pour Princess Ida, spectacle pour lequel l’excellente Jess Douglas a reçu le prix de la meilleure chef d’orchestre.
Il est passionnant de pouvoir voir à jet continu (matinée et soirée) du Gilbert et Sullivan réinterprété par une multitude de troupes de tous genres et de tous niveaux. Mais il est une évidence, c’est l’enthousiasme général qui est perceptible aussi bien sur scène que dans la salle. Et ce sont les plus jeunes qui savent être pleins d’une sage impertinence avec de réjouissants gags de potache. Encore que les plus âgés ne leur cèdent guère la place (ah, les inénarrables fées de la Iolanthe des Savoy Singers !). Et dans tous les cas, la mise en place musicale, vocale et scénique sont impeccables.
Que ce soient des transpositions un peu irrespectueuses (Princess Ida dans un collège des années 50, ou au Far West, ou The Zoo de nos jours, ou encore Trial by Jury dans le monde des contes de fées de notre enfance), tout est drôle, enlevé, et l’on passe vraiment de bons moments. Mais, comme dans tout concours, il y a de grands oubliés, nous n’en citerons que quatre qui nous ont beaucoup séduit : le King Gamma de David MacDonald, le Sir Ruthven Murgatroyd d’Alistair Hull, la Katisha de Charlotte Baly, et la Laetitia de Paula Fraser.
Saluons une fois encore celui qui, au prix d’un énorme travail, permet cet extraordinaire bouillonnement artistique : le directeur artistique du festival, Ian Smith et toute son équipe.
À quand une troupe française de professionnels ou d’amateurs débarquant outre-Manche pour venir, à son tour, concourir ?

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Ian Smith, directeur artistique © Photo Charles Smith

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