Le jugement de Radamès dans Aida de Verdi est une des scènes les plus dramatiques du répertoire pour mezzo-soprano. Interrogé hors scène par un chœur inflexible de prêtres, le général renégat se mure dans un silence coupable tandis que sur scène, Amneris invoque la clémence du tribunal puis, une fois le jugement fatal prononcé, se répand en invectives, à faire passer une harengère pour une jeune fille en fleur. Dirigée par George Schick lors de ses débuts au Met en février 1968, c’est peu dire que Fiorenza Cossoto met le feu aux planches. Sur l’étendue d’une tessiture inhumaine, la voix affronte sans compromis un orchestre en colère, fuse, rue, harpaille et maudit jusqu’au si bémol conclusif en guise d’uppercut. Les applaudissements du public, KO, sont à la mesure de la foudre qui vient de s’abattre sur leur tête.
La boîte à pépites : le jugement sans appel de Fiorenza Cossotto
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Brève
9 juin 2024
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