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La boîte à pépites : « Je ne veux que Berlioz et moi »

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Brève
2 septembre 2022
La boîte à pépites : « Je ne veux que Berlioz et moi »

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Quel bonheur pour un ancien pianiste de bar d’être invité à diriger, au Palais Garnier, l’orchestre de l’opéra ! On était en juillet 1965, durant le tournage de La grande vadrouille , il s’appelait Louis de Funès, qui partageait la tête d’affiche avec Bourvil, dans la réalisation de Gérard Oury. Pour la première fois, un cinéaste était autorisé à planter sa caméra dans le saint des saints. André Malraux, alors ministre de la Culture, avait donné son accord, non sans avoir consulté Georges Auric, qui dirigeait l’institution. Un an auparavant, le réalisateur avait confié à ce dernier l’écriture de la musique du film en gestation. La scène de l’explosion de la loge ne risquait pas d’en faire disparaître les cloisons : elle avait été réalisée en studio, à Billancourt. Le bref clin d’œil vocal (Faust – Jacques Bodoin – Méphisto et une Marguerite-Castafiore sont dans la salle, le premier interrompant la répétition), quitte à faire frémir les puristes, ne manque pas d’à-propos puisque c’est la Marche hongroise de la Damnation de Faust qui est à l’étude. Gounod et Berlioz, même combat !

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La grande vadrouille (scène à l'opéra)

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