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Dijon 2025-26 : mi-chèvre, mi-choux

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Brève
6 mai 2025

Infos sur l’œuvre

Détails

La saison 2025-26 de l’Opéra de Dijon – dévoilée à la presse – ménage bien quelques surprises et de réels bonheurs. D’autres émettront des réserves, car classique, pour ne pas dire routinière, sans imagination. Sans doute effet de la vacance de la direction, encore que la programmation s’élabore plusieurs saisons d’avance. Qui l’a signée ?

Quatre ou cinq opéras (1) mis en scène : Cavalleria rusticana et I Pagliacci, La Bohême, Don Giovanni, et l’Orfeo de Monteverdi, tous réalisés par d’autres maisons (2). Theodora de Haendel, que Thomas Dunford, son Ensemble Jupiter et une équipe prometteuse auront donnée au TCE quelques jours auparavant. Des récitals avec des solistes de prestige (Michael Spyres, Anna Prohaska, Lea Desandre etc.), et un retour en force du répertoire sacré : Emmanuelle Haïm (avec Emöke Barath et Carlo Vistoli) pour Domenico Scarlatti, Leo et Pergolèse ; le Magnificat de Bach avec un Sanctus et la cantate « Christen ätzet diesen Tag » par Vincent Dumestre et ses amis ; Gianandrea Noseda dirigera la Messe en ut mineur et deux pièces célèbres de Mozart, le Stabat mater de Pergolèse, autour d’extraits des Sept dernières paroles, de Haydn, avec Regula Mühlemann. Retenons aussi Mahler (Alma comme Gustav) chantés par Joyce DiDonato en début de saison, et Anna Wall en juin. Tout cela est admirable, comblera certains tout en laissant un certain goût d’inachevé, sans la moindre prise de risque.

Bien sûr, les récitals instrumentaux, le jazz (y compris vocal), la danse, le cirque, les spectacles jeune public gardent une place de choix. Mais le quatuor à cordes, la musique de chambre sont toujours les parents pauvres, déshérités, méprisés. Choix idéologique ?

Rendez-vous avec le public le 19 mai, pour la présentation officielle, en musique, à 19 h à l’Auditorium (sur inscription en ligne sur opera-dijon.fr).

(1) Selon que l’on compte Cavalleria rusticana associé à I Pagliacci pour un ou deux. 

(2) On n’énumérera pas les découvertes des saisons anciennes ou proches. Ces temps semblent révolus.

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