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Hommage italo-américain à Renata Tebaldi

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Brève
2 juillet 2022
Hommage italo-américain à Renata Tebaldi

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À l’occasion du centenaire de la naissance de Renata Tebaldi, l’Institut culturel italien de New York, en collaboration avec la Fondation Renata Tebaldi et le musée Renata Tebaldi de Bussetto, présente une exposition consacrée au soprano italien et intitulée « Renata Tebaldi : Miss sold out ». Tebaldi connut en effet quelques-uns de ses plus grands triomphes aux Etats-Unis, et en particulier au Metropolitan Opera où elle garantissait des salles pleines sur son seul nom (« sold out »). Elle chante devant 40 000 personnes au Golden Gate Park de San Francisco en 1956, fait la couverture du Times en 1958, est honorée par une étoile sur le Hollywood Walk of Fame en 1961, chante devant JF Kennedy pour la célébration du 100e anniversaire de l’unification de l’Italie… Entre ses débuts en 1955 en Desdemona, aux côtés de Mario Del Monaco et de Leonard Warren, et ses adieux scéniques… en Desdemona en 1973, aux côtés cette fois de James McCracken et de Sherrill Milnes, Tebaldi chanta 269 représentations avec le Met, tournées comprises. Il faut avoir discuté avec les lyricomanes ayant connu cette époque pour mesurer le niveau d’adulation connu par la chanteuse auprès du public new-yorkais : beauté du timbre, immensité d’une voix qui remplissait sans peine les salles les plus gigantesques, simplicité lui faisant supporter avec la plus grande équanimité l’enthousiasme souvent envahissant de ses fans, et une immense générosité. « J’étais très jeune. Je travaillais dans un restaurant. J’avais réussi à mettre un peu d’argent de côté pour aller entendre Renata dans Tosca. Je vais la féliciter à la fin du spectacle et je lui explique que c’est ma « première fois ». « Il faudra revenir alors » réplique-t-elle amusée. Je lui dis que ce sera difficile. Elle me propose de venir à sa Tosca suivante : elle essaiera d’avoir une invitation pour moi. Quelques jours plus tard, je me rends au Met : le guichetier me tend une enveloppe. Dedans, il y avait une place pour toutes les soirées où Tebaldi apparaissait cette saison » (les mauvaises langues diront qu’il est plus facile d’avoir du succès quand on a paie les gens pour venir). Mais à l’opposé, Maria Callas assumait sa posture de diva tout en maudissant publiquement sa mère : ça n’aide pas à attirer la sympathie des foules. Le public new-yorkais pardonnait donc sans états d’âme des aigus souvent trop bas et un répertoire limité à une dizaine de rôles : à 3 années près, Tebaldi chanta ainsi Tosca tous les ans entre sa première représentation en 1955 et la 45e en 1970 ! Visible jusqu’au 13 juillet 2022, l’exposition propose agrandissements photographiques et vidéos inédites décrivant les grands triomphes américains de 1955 à 1974 (sa tournée d’adieu se terminait néanmoins en 1976). 

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