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La voix dans tous ses états aux Prix Caecilia

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Brève
12 mars 2015
La voix dans tous ses états aux Prix Caecilia

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Ce ne sont pas moins de quatre intégrales lyriques sur une douzaine de productions que viennent de couronner les Prix Caecilia de l’Union de la Presse Musicale Belge (l’UPMB) décernés ce 11 mars au Grand Foyer de la Monnaie. Ulisse à l’Isola di Circé (Ricercar) de Gioseffo Zamponi, exhumée par Leonardo Garcia Alarcón, ouvre le bal. Premier opéra composé et joué à Bruxelles en 1650, cette merveille de théâtre musical romano-vénitien n’a rien à envier à Cavalli. Sublime chant du cygne de Patrice Chéreau, Elektra montée à Aix avec la complicité d’Esa-Pekka Salonen et immortalisée par BelAir Classiques a, elle aussi, fait l’unanimité du jury, de même que la Lulu mise en scène par Krzysztof Warlikowski pour la Monnaie, avec une hallucinante Barbara Hannigan dans le rôle-titre (DVD BelAir Classiques), et La Commedia, foisonnant opéra vidéo de Louis Andriessen librement inspiré de Dante et créé à Amsterdam en 2008 (CD/DVD Nonesuch).

Au-delà de l’opéra, la voix se taille la part du lion cette année, l’association de journalistes réunissant des professionnels de la presse écrite et audiovisuelle récompensant aussi l’album du Collegium Vocale consacré à William Byrd (Mess for Five Voices, PHI), le superbe récital Schubert de Christian Gerhaher (Nachtviolen, Sony) et trois enregistrements qui ont en commun d’élargir nos horizons en dévoilant des trésors méconnus. Tout d’abord le répertoire bigarré et d’une ardente ferveur de la Congrégation de San Filippo Neri à Rome, revisité par le bien nommé Concerto Romano et qui jette une passerelle entre musiques savante et populaire (Sacred Music for the Poor, Christophorus), puis la reconstitution de l’environnement sonore du grand peintre espagnol Zurbaran imaginée par Paul Van Nevel et gravée à la tête de son Huelgas Ensemble pour l’exposition organisée par Bozar (La oreja de Zurbaran, Cyprès) et, enfin, ressuscitée par Vox Luminis et les Muffatti, la Brockes Passion de Reinhard Keiser (Ramée), ce géant négligé et allègrement pillé par Haendel qui, bien avant ce dernier et avant Telemann, mit en musique le livret du commerçant hambourgeois. Les œuvres pour alto et orchestre d’Hindemith par Antoine Tamestit et Paavo Järvi à la tête du Frankfurt Radio Symphony Orchestra (Naïve) complètent le palmarès, l’ambitieuse discothèque idéale de Diapason dirigée par Gaetan Naulleau et consacrée à Chopin recevant le Prix Spécial du Jury, le Prix Snepvangers qui salue un enregistrement remarquable consacré à un compositeur belge, étant attribué à l’intégrale des sonates pour violon d’Eugène Ysaÿe sous l’archet lumineux et racé de Tedi Papavrami (Zig Zag Territoire). 

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