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Les Aventures du baron de Münchhausen — Compiègne

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Spectacle
16 octobre 2021
Un autre Baron qui nous en fourre jusque-là !

Note ForumOpera.com

3

Infos sur l’œuvre

Les Aventures du baron de Münchhausen
Comédie lyrique baroque (Pasticcio) d’Hervé Niquet sur des musiques de Rameau, Campra, Grétry, Montéclair, Boismortier…
Livret de Patrice Thibaud d’après l’histoire de Rudolf Erich Raspe.
Production du Théâtre Impérial de Compiègne, en coproduction avec Le Concert Spirituel, avec le concours de l’Opéra de Massy. Création au Festival Sinfonia en Périgord /Théâtre de l’Odyssée (Scène conventionnée de Périgueux) le 25 août 2021.

Détails

Mise en scène
Patrice Thibaud

Scénographie
Casilda Desazars

Lumières
Alain Paradis

Costumes
Isabelle Beaudouin

Perruques
Corinne Blot

Le Baron de Münchhausen
Patrice Thibaud, comédien
La femme du Baron
Axelle Fanyo, soprano
Le curé du Baron
Romain Dayez, baryton
Le médecin du Baron
Jean-Gabriel Saint-Martin, baryton

Chœur et orchestre Le Concert Spirituel
Direction musicale
Hervé Niquet

Compiègne, Théâtre impérial, mardi 12 octobre 2021, 20 h 30

Un spectacle total pour tous publics (annoncé « dès 12 ans »), qui mêle le théâtre, la danse, la musique, le chant, le mime ? On en a tous rêvé, Hervé Niquet et Patrice Thibaud l’ont fait. Nos lecteurs sont des familiers du premier, dont ils connaissent bien le goût pour les bouffonneries et dont on se rappelle notamment les collaborations avec Shirley et Dino, mais peut-être moins le second, qui appartient au monde du théâtre. Acteur, auteur, metteur en scène, humoriste et mime, Patrice Thibaud participe du monde du burlesque autant que du domaine de l’émotion. Il a notamment joué avec les Deschiens, dont il est un des brillants continuateurs (certains se souviendront de la scène de la crème caramel de La Cour des grands), mais pas que. Depuis longtemps, il crée ses propres spectacles, comme Welcome avec Olivier Saladin. Sa rencontre avec Hervé Niquet, aussi festive que féconde, initiée par Éric Rouchaud, directeur du Théâtre Impérial de Compiègne, apparaît a posteriori comme une évidence. Dans un décor léger, simple mais efficace de Casilda Desazars, permettant entre autres des ombres chinoises bien utilisées, évoluent les costumes colorés d’Isabelle Beaudouin, un régal pour les yeux, sous les éclairages évocateurs d’Alain Paradis qui participent beaucoup à la création d’un monde irréel et rêvé à la fois.