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Opéra de Paris 2015-2016, des grands noms mais peu de raretés

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Brève
4 février 2015
Opéra de Paris 2015-2016, des grands noms mais peu de raretés

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Oui, chers lecteurs, Forum Opéra a préféré attendre l’annonce officielle de la programmation 2015-2016 de l’Opéra de Paris, plutôt que de se fonder sur les bruits de couloir colportés par d’autres. Stéphane Lissner avait soulevé un coin du voile il y a quelques semaines (voir brève), mais c’est ce mercredi matin qu’il a tout révélé. Evidemment, il y a un certain nombre de choses qu’on savait déjà. Les Maîtres-chanteurs de Salzbourg 2013, on en parle depuis longtemps. Moïse et Aaron monté par Roméo Castellucci, ce n’est une surprise pour personne. En revanche, l’excellente nouvelle, c’est la création à Garnier de Lear, le chef-d’œuvre d’Aribert Reimann, pour lequel Calixto Bieito fera ses débuts à Paris. On se demande à quoi ressemblera La Damnation de Faust mise en scène par Alvis Hermanis, mais beaucoup n’auront d’oreilles que pour Jonas Kaufmann, qui fera son grand retour à cette occasion. Richard Strauss sera servi par deux reprises, dont un Chevalier à la rose avec Anja Harteros (si elle n’annule pas) et le Capriccio de Carsen. Pour le répertoire italien, parmi beaucoup de resucées – Le Barbier de Séville, L’Elixir d’amour (avec le couple Alagna), Butterfly, Aida (avec Sondra Radvanovsky) Traviata (Sonya Yoncheva alternant avec Maria Agresta dans le rôle-titre, et Placido Domingo en père Germont pour deux soirs) – il y aura surtout un Rigoletto tout neuf mis en scène par Claus Guth, et un Trovatore avec Anna Netrebko réglé par Alex Ollé. Au chapitre des nouvelles productions, deux diptyques : un intrigant Iolanta / Casse-Noisette, qui explique ce que voulait dire Stéphane Lissner quand il parlait d’associer opéra et ballet, et un Château de Barbe-bleue / La Voix humaine à Garnier, montés respectivement par Dmitri Tcherniakov et Krzysztof Warlikowski. Ce sera d’ailleurs la seule nouveauté du côté de l’opéra français, où il faudra se contenter de reprises de valeurs sûres. Rameau revient enfin, hélas pas dans un nouveau titre, même si l’on adore la Platée de Laurent Pelly, où l’on se réjouit de découvrir Julie Fuchs en Folie. Werther sera défendu par Piotr Beczala et Elina Garanča. Enfin, trois titres et demi en français sur dix-neuf, ça fait quand même peu pour l’Opéra de Paris, non ?

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