Forum Opéra

Toulon plébiscite Le Déluge

Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Brève
11 octobre 2011
Toulon plébiscite Le Déluge

Infos sur l’œuvre

Détails

Accueil triomphal lors de l’étape toulonnaise de la tournée de La Cappella Mediterranea et du Chœur de Chambre de Namur entreprise à l’occasion de la sortie de l’enregistrement du Diluvio Universale de Michelangelo Falvetti réalisé à l’Académie d’Ambronay en 2010. L’exhumation de cet oratorio avait révélé un chef d’œuvre englouti sous la poussière des siècles. Donné en guise d’ouverture de la saison lyrique toulonnaise, ce concert permet de déguster en direct une partition qui fait alterner magistralement dialogues, airs et chœurs. La maîtrise des instrumentistes et des chanteurs est totale, au service d’une expressivité qui ôte à ce thème convenu de la musique religieuse, par ailleurs traité par le livret avec une rhétorique a minima, toute tentation emphatique. Puissamment évocatrice la composition suscite l’émotion, par la grâce d’interprètes inspirés : Evelyn Ramirez Munoz (la Justice), Fernando Guimaraes (Noé), Mariana Flores (son épouse), Matteo Bellotto (Dieu), Fabian Schofrin (La Mort). Tous sont totalement immergés dans l’œuvre, à l’exemple des quatre éléments : L’Eau de Magali Arnaud, Le Feu de Thibaut Lenaerts, La Terre de Benoît Giaux et L’Air de Caroline Weynants, de surcroît émouvante Nature Humaine. Seuls ou ensemble – l’œuvre en est riche – ils sont admirables. Leur chef, Leonardo Garcia Alarcon, ne l’est pas moins ; parrain de la résurrection, il pétrit la musique par un engagement de tout son corps qui en dit long sur sa gourmandise à diriger. Peut-être pousse-t-il celle-ci un peu loin quand dans son désir de redonner chair aux œuvres du passé il attribue au percussionniste iranien Keyvan Chemirani et au continuo une place beaucoup plus ample que dans l’enregistrement, en termes de durée. Du vocero sicilien mâtiné de mozarabe on glisse étrangement au latino-américain. Sans doute cet œcuménisme correspond- il au projet personnel du chef, mais pourquoi l’imposer à une œuvre qui n’en demande pas tanr ? A cette réserve près, un concert hautement recommandable ! [MS]

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.

Infos sur l’œuvre

Détails

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

De superbes Vêpres imaginaires, aussi ferventes que jubilatoires
CDSWAG

Les dernières interviews

Les derniers dossiers

Dossier

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Mozart à la vie, à la mort
Brève
[themoneytizer id="121707-28"]